CAN Guinée équatoriale 2015 : Ce samedi à Bata sous le coup de 17 heures. Léopards (RDC) : Objectif qualification face aux Diables Rouges du Congo • Sur quatre matches dont trois de la même compétition en 41 ans, la RDC a battu le Congo trois fois

Vendredi 30 janvier 2015 - 08:11

Les deux pays dont les capitales sont les plus rapprochées du monde ont une histoire dans cette compétition. Ils se sont rencontrés quatre fois en l’espace de 41 ans.
La première fois lors de la CAN 1968 en Ethiopie. La RDC (Zaïre à l’époque) l’avait emporté par 3-0 pour finalement gagner la compétition en battant le Ghana (1-0) en finale à Addis-Abéba.
La deuxième fois, ce fut en 1972 au Cameroun lors de la CAN disputée au Cameroun. La RDC l’emporta par 2-0 en phase de groupes mais la République populaire du Congo fut sacré champion continental en battant le Mali en finale par 3-2.
Deux ans plus tard en Egypte, soit en 1974, le Congo alors champion en titre a battu le Zaïre (2-1) en phase de groupe mais il est éliminé en demi-finale par la Zambie qui sera opposé au Zaïre en finale disputé en deux temps. Au cours de la première finale, les deux finalistes se sont séparés dos à dos (2-2). Selon le règlement de l’époque, une deuxième finale devait se disputer 48 heures plus tard. Cette 2è finale fut remportée par le Zaïre sur la marque de 2-0. Rappelons que c’est la CAN où Ndaye Mutumbula marqua 9 buts. Record jamais égalé jusqu’ici.
En 1988 en éliminatoire de la Coupe d’Afrique, le Zaïre a ridiculisé à l’aller le Congo à Brazzaville par 5-2 et gagna encore à Kinshasa au retour par 2-1. 
Objectif des Léopards : se qualifier en demi-finales
Tel est en fait le leitmotiv de Jean-Florent Ibenge, le sélectionneur des Léopards. Qui, tout en considérant la valeur intrinsèque des Diables Rouges, est d’avis que ses fauves qui s’améliorent au fil des matches sont capables de passer le cap.
Au départ, son équipe était la moins bien cotées au classement FIFA par rapport aux trois du groupe B (Tunisie, Zambie, Cap Vert). Le fait qu’il ait concédé trois nuls en revenant chaque fois au score prouve que les Léopards souvent critiqués n’ont jamais lâché prise. Il considère que la sécheresse du score est un phénomène global car aucune équipe n’est allée au-delà de trois buts. Et le meilleur buteur jusqu’ici n’a que 2 buts, en l’occurrence Bifouma du Congo.
Entre les deux frères, c’est une histoire de tradition et d’orgueil national.

(Fernand Mukaku Lalabi-Muke)