Candidat commun de l’opposition à la présidentielle : l’UNC exige des primaires

Vendredi 1 avril 2016 - 10:08

L’idée d’organiser les primaires au niveau de l’opposition pour départager les « candidats à la candidature » à la présidentielle de 2016 a  refait surface aussitôt après la désignation  de Moïse Katumbi comme candidat commun du G7, la plateforme dissidente de la famille politique du Chef de l’Etat.

On note à ce sujet que le Secrétaire Général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) a salué le plébiscite de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga par les sociétaires de G7 pour concourir à la magistrature suprême du pays.

Au cours d’un point presse  qu’il a animé hier jeudi 31 mars 2016 au siège de son parti, dans la commune de Barumbu, Jean-Bertrand Ewanga a fait remarquer que la manière de procéder par les G7 s’inscrit dans la ligne droite de la vision de l’opposition pour un candidat commun à l’élection présidentielle, afin de maximiser les chances de la famille politique autre que celle du Chef de l’Etat à remporter la bataille de l’alternance au sommet de l’Etat en nombre 2016.

Ewanga a annoncé que son parti politique, l’UNC, à l’issue de son congrès qui se tiendra probablement  à la fin de mois d’avril ou début mai, de concert avec ses alliés, désignera Vital Kamerhe comme son candidat en vue de l’occupation du fauteuil présidentiel au Palais de la Nation.

Il estime que les ambitions, au sein de l’opposition, doivent s’exprimer clairement et davantage comme c’était le cas avec Martin Fayulu, choisi dernièrement comme candidat à l’élection présidentielle par son parti, l’ECIDé. A son avis, après avoir enregistré toutes les manifestations d’intérêt pour l’élection présidentielle, il faudrait qu’au finish, l’opposition organise des primaires afin de se mettre d’accord autour d’un candidat commun.

Le Secrétaire Général de l’UNC a souligné que l’oiseau rare qui sortirait des « primaires » devrait piloter un programme commun de salut public de l’opposition, afin de sortir la RDC du paradoxe d’un pays scandaleusement riche habité par une population extrêmement pauvre.

Abordant le point relatif à la prolongation du mandat de la MONUSCO en RDC et du maintien de ses effectifs, Jean-Bertrand Ewanga a apprécié à sa juste valeur l’option levée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour avoir réservé une fin de non-recevoir au plaidoyer de Raymond Tshibanda en faveur du retrait progressif des forces onusiennes du territoire congolais. Ce haut cadre de l’UNC pense que la présence de la MONUSCO sur le territoire de la RDC relève de l’ingérence humanitaire pour protéger la population congolaise en
insécurité permanente.

Ewanga trouve le départ de la Monusco prématuré dans un Etat encore fragile sur le plan sécuritaire, où les forces négatives opèrent encore en toute impunité à l’Est. Ce député de l’opposition a exprimé toute sa reconnaissance à la Communauté Internationale en général et au ministre français des Affaires Etrangères en particulier,    qui viennent de hausser le ton  pour exiger l’organisation des élections en RDC dans les délais fixés par la Constitution.

ERIC WEMBA

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