Chasse impitoyable aux postes à la Majorité présidentielle !

Jeudi 24 septembre 2015 - 12:50

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Les départs- révocations- démissions de la Majorité présidentielle ont laissé beaucoup de trous au Gouvernement, au bureau de l’Assemblée nationale ainsi qu’au Bureau politique de la plate-forme présidentielle.

Nombreux à avoir attendu pendant très longtemps leur tour de gloire, il y a des sociétaires de la MP qui sont convaincus que l‘heure a enfin sonné et ils se préparent fiévreusement dans ce sens.

Mais, chat échaudé, la Majorité craint désormais l’eau froide. La très haute hiérarchie est peu encline à faire des cadeaux. Cette fois-ci, il a été décidé de donner en échange d’un engagement sûr.

Les faits et gestes de tous les candidats aux différents postes sont passés au peigne fin. Non pas ce qu’ils font en ce moment, mais par rapport à leur engagement depuis que la famille politique est entrée dans une période de chaude alerte.

Ayant compris l’enjeu, l’Opposition (ex-Mlc), qui est passée au Gouvernement de cohésion nationale, ne s’est pas fait prier pour prendre position.

Pratiquement, dans un dossier qui ne les concerne pas directement, Luhaka et ses compagnons ont pourtant professé publiquement leur soutien à Joseph Kabila. Le signal est plus que clair.

C’est dire que l’heure du positionnement clair et sans réserve a son né. Ce n’est plus le moment de garder le silence, signe évident de neutralité. Ceux qui vont essayer de jouer à ce jeu se verront tout autant indexés que les frondeurs.

Surprise désagréable

C’est à ce titre que des sources crédibles affirment qu’à la MP s’applique désormais la logique implacable de la Bible qui veut que” celui qui n’est pas avec nous est contre nous “.
Sale temps au sein de la Majorité. Les avantages au compte de la plateforme doivent se justifier par un engagement sans faille.

Cela explique et justifie .du reste la flambée des prises de position et de déclarations qui se succèdent ces derniers temps sur la place publique. Au point d’affecter même les provinces.

Le recadrage s’impose d’autant que la Majorité est à ce jour amputée d’un nombre non négligeable d’athlètes. On estime à 70 ou 80 le nombre des élus nationaux ayant fait défection à la Majorité présidentielle.

En renfort à l’Opposition politique, ce quota est de nature à perturber sérieusement la sérénité de la Majorité.

Cette dernière est sur le qui-vive. Elle sait que l’heure demande de redoubler de vigilance. Parce qu’au fur et à mesure que la pression monte sur la scène politique, tout peut arriver et aucun camp ne peut se vanter d’être à l’abri de toute surprise désagréable.
Par LP