Cinéma « Le combat d’une femme » veut ressusciter « Abeti Masikini

Jeudi 6 novembre 2014 - 13:50

Cette œuvre, qui honore la mémoire de l’une des belles voix de la chanson mondiale, n’est pas à mettre dans la seconde zone. Puisqu’elle est réalisée par une dame de fer, Laura Kutika. D’ailleurs, ce n’est un secret pour personne. Les femmes originaires d’Afrique qui se distinguent dans le 7ème art sont à compter du bout des doigts. L’outrecuidance de cette dame de la République Démocratique du Congo d’immortaliser Abeti Masikini donne l’envie de voir ses images défilées à la télé. Elle est réalisée en coréalisation avec un autre résidant en Londres Ne Kunda Nlanba.

Tout part de la lecture de cet ouvrage. C’est là, que cette présidente de l’Association humanitaire, « Le Nouveau sourire », est séduite et a découvert la vie de celle qui fut l’une des premières chanteuses africaines à se produire sur la scène de l’Olympia de Paris.
Au-delà cette littérature riche, la réalisatrice, scénariste, écrivaine et metteur en scène a bénéficié des conseils, collaborations et témoignages frais de Berthrand Nguyen, du mari et producteur de la Diva, Gérard Akueson, et de sa fille ainée Yolanda Masikini.
Ce film documentaire retraçant la vie et l’œuvre de cette diva sera sur le marché de disque et projeté dans les festivals cinématographies du monde. Débuté en mars 2014 en Région parisienne, le tournage de ce film va s’achever à Kinshasa qui va le recevoir en grande première. Et ceci se fera à l’occasion de la commémoration du 20ème anniversaire de la mort de cette chanteuse congolaise.
« Ce film documentaire sera dans les festivals ; dans les chaînes télé qui auront des contrats avec nous. Et pour le conduire au grand public, il sera également disponible en dvd », affirme-t-elle.

C’est ici l’endroit de rappeler qu’à Kinshasa, la piraterie et la commercialisation des œuvres piratées se portent à merveille. Elles ne font l’objet d’aucune sanction. Et pourtant, les lois l’interdisent et les condamnent. D’ailleurs, il n’est plus surprenant de voir, une œuvre à peine sortie sur les écrans, dans le Grand marché, chez les Shayeurs (expression kinoise : vendeurs ambulants). Cela veut dire qu’il ne sera pas étonnant si les cds de ce film se retrouvent entre les mains des vendeurs ambulants au grand marché.
Onassis Mutombo