Commune de Kinshasa : l’Ong « Vivre pour les autres » vole au secours des expulsés de Brazzaville

Mardi 15 septembre 2015 - 15:48

C’est dans le malheur que l’on reconnaît des vrais amis, dit-on. Une délégation des membres de l’organisation non Gouvernementale à caractère humanitaire dénommée Vivre pour les autres” conduite par sa coordonnatrice, Léontine Kaja s’est rendue à la maison communale de Kinshasa pour partager un moment émouvant avec les expulsés de Brazzaville hébergés dans cette partie de la capitale, C’était le samedi 12 septembre 2015. Mme Léontine Kaja a apporté des vivres composés des haricots, de la farine de maïs, des sacs de riz et autres aliments aux expulsés de Brazzaville habitant le long du stade Cardinal Malula et dans La maison communale de Kinshasa.

Elle a promis de repasser au mois de décembre pour fêter avec ces 465 personnes : hommes, femmes et enfants expulsés de Brazzaville. Le geste posé par Léontine Kaja à travers son Ong” Vivre pour les autres ‘a été salué par les bénéficiaires qui ont été consolés socialement et psychologiquement surtout qu’ils ne reçoivent pas l’assistance du gouvernement de la RDC depuis qu’ils sont autour du stade Cardinal Malula. Leur espoir repose sur l’aide des Ong et d’autres personnes de bonne volonté.

Ces Congolais expulsés de Brazzaville ont subi des violences policières, des persécutions, des détentions arbitraires et des viols survenus dans le cadre d’une opération de sécurité visant à expulser hors de la République du Congo (ou Congo-Brazzaville) des dizaines de milliers de ressortissants de la RDC.

Ils ont été traumatisés et ont subi de graves violations des droits humains et des infractions relevant du droit international commises sur eux par des membres des forces de sécurité de la République du Congo. Pendant cette période, au moins 179.000 ressortissants de la RDC, dont de nombreux réfugiés et demandeurs d’asile, ont été rassemblés, soumis à des arrestations arbitraires et forcées à quitter la République du Congo (Brazzaville).

À Brazzaville, après avoir arrêté arbitrairement des citoyens de la RDC, la police les amenait au port de Beach - principal point de départ des traversées en direction de Kinshasa, en RDC, située sur la rive opposée du fleuve Congo.

Par GODE KALONJI MUKENDI