Communication : Déclaration politique de l’UNC et alliés

Lundi 9 juin 2014 - 09:42

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Le Bureau du Groupe Parlementaire UNC et alliés s’est réuni en urgence, le samedi 07 juin 2014, pour analyser le contexte politique actuel du pays en rapport avec les déclarations de Monsieur Lambert MENDE, Porte-parole du gouvernement, faites l’avant-midi dans un point de presse sur les antennes de la RTNC et où, en substance, il a déclaré ce qui suit :
 
1. Les missions diplomatiques ainsi que les forces politiques et sociales n’ont pas le droit de se prononcer sur le calendrier récemment publié par la CENI;
2. Que ce calendrier est à inscrire dans le domaine du réalisable et non pas du souhaitable;

3. Que les décisions de gouverner le pays sont celles de la majorité.
 
Le Bureau du Groupe parlementaire UNC et Alliés saisit l’occasion pour faire la mise au point ci-après:
 
1. Le mandat de l’actuel Chef de l’Etat arrive à sa fin le 19 décembre 2016 à minuit. Et d’après la Constitution, dont il est le Garant, les élections pour désigner son remplaçant doivent se dérouler avant le 19 septembre 2016. Faute de dispositions pour respecter ces délais, la Nation est exposée « délibérément à une déstabilisation.
D’où la nécessité d’un calendrier qui fixe tout le monde sur une question d’une telle importance. Pour ce faire, le Groupe parlementaire UNC et alliés tire la sonnette d’alarme et met tout le monde en garde.
 
1. Le Groupe parlementaire UNC et Alliés fait le constat que chaque fois que la CENI est mise en cause, c’est le gouvernement qui réagit en recourant même à la majorité présidentielle, ce qui donne l’impression, si pas la preuve, que cette dernière est une propriété du gouvernement et non un organe indépendant.
2. Le Groupe parlementaire UNC et alliés fait remarquer que compte tenu des conditions calamiteuses dans lesquelles se sont déroulées les élections de novembre 2011, la majorité actuelle au Parlement ne peut pas prétendre représenter la majorité de la population. C’est pourquoi elle s’est sentie tellement illégitime, qu’elle a dû recourir aux concertations nationales, du reste ratées, pour chercher à recadrer la gestion du pays.
 
Fait à Kinshasa, le 07 juin 2014
Honorable Jean-Marie MANEGABE
Président

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