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Les actes de violence enregistrés depuis le début de la campagne électorale en RDC préoccupent au plus haut point l'Union européenne (UE).
Dans un communiqué signé ce 14 décembre, son porte-parole condamne cette montée de la violence qui, explique-t-il, risque d'entraver le déroulement de la campagne électorale en cours et la tenue des élections libres, transparentes et crédibles fixées au 23 décembre prochain.
A l'en croire, l'UE souscrit pleinement à la déclaration de la porte-parole de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations-Unies en RDC du 12 décembre dernier relative à l'importance d'une campagne électorale libre et ordonnée et la tenue des élections libres, transparentes, apaisées et crédibles.
Tout en appelant la CENI à la responsabilité, l'UE appelle les autorités congolaises à faire la lumière sur les incidents survenus récemment à l'intérieur du pays, lors de la campagne électorale, entraînant mort d'hommes et d'importants dégâts matériels.
" Il est essentiel que tous les acteurs congolais participent de manière pacifique et constructive au processus électoral, dans le plein respect des libertés fondamentales. Dans ce cadre, la Commission électorale nationale indépendante porte une responsabilité dans la gestion transparente et efficace des prochaines étapes", conclut le communiqué.
Pour rappel, les coalitions électorales de l'opposition et l'Ong ACAJ (association congolaise pour l'accès à la justice), affirment que 4 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces de sécurité.
Selon eux 2 personnes sont mortes à Lubumbashi lors de la venue de Martin Fayulu.
Une autre est morte à Kalemie toujours lors du passage du candidat président de Lamuka.
À Mbuji-Mayi, une autre personne a succombé selon CACH, lors de la descente du duo Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe.
Orly-Darel Ngiambikulu