Ensemble pour la déclaration de l’Enfant à l’état-civil

Mercredi 17 juin 2015 - 10:48

L’enregistrement de nouveau-nés à l’état-civil des communes de résidence de leurs parents, dans les 90 jours suivant leur naissance, est pratiquement le thème central qui a préoccupé hier, lundi 16 juin 2016, à la Paroisse Christ-Roi de la commune de Kasa-Vubu, la célébration de la « Journée internationale de l’Enfant africain » organisée par la plateforme des ONG dénommée REEJER. A cette occasion, plusieurs personnalités parmi lesquelles figuraient des représentants de l’Ambassade de France et du ministère provincial en charge de la population et décentralisation ont rehaussé de leur présence cette manifestation.

Prenant la parole à cette occasion, le représentant de l’Ambassade de France a signalé que c’est depuis de nombreuses années que son pays soutient cette ong, à travers le Fonds Social de la RDC, particulièrement à travers le Projet de ré-insertion des enfants de la rue de Kinshasa qui a mobilisé la somme totale de 500.000 euros. Lancé au mois de juillet 2012, ce projet a une durée de trois ans et se terminera le mois prochain.

En outre, ce projet a généré une douzaine de sous-projets impliquant des structures (ongs) membres du REEJER. Le déroulement de cette journée était centré sur les thématiques telles que : « Indentification des enfants et leur enregistrement à l’état-civil », « Ré-insertion sociale des enfants », « Réunification familiale », « Scolarisation des enfants vivant en dehors du Système scolaire », etc. A ce sujet, pour donner à un nouveau-né une identité, il a été souligné que la loi exige qu’il soit enregistré à l’état civil dans les trois mois qui suivent sa naissance. Avant 90 jours, cet enregistrement est gratuit, mais passé ce délai, il faudra un jugement.

Il convient de rappeler que cette journée internationale de l’Enfant africain avait été instituée pour se rappeler les massacres des lycéens noirs de Soweto, en Afrique du Sud, le 16 juin 1976. Une trentaine d’élèves avait été massacrée par la Police de l’apartheid pour avoir réclamé de meilleures conditions d’études et une scolarisation aux mêmes niveaux et qualités que les enfants des Blancs. Une scène qui avait révolté la conscience des intellectuels et des populations non seulement en Afrique, mais aussi à travers le monde.
Ngangambele Cathy Ankir (stg) et RSK