G7 : Endundo obtient le visa du PDC pour la signature de l’Acte constitutif

Vendredi 2 octobre 2015 - 16:27
C’est à l’unanimité des voix que les cadres et dirigeants du Parti Démocrate Chrétien (PDC), ont accordé leur quitus à leur autorité morale pour la signature de l’acte constitutif du G7 comme regroupement politique ou nouvelle plate-forme politique en République démocratique du Congo. L’événement a eu lieu hier jeudi 1er octobre dans la nouvelle et somptueuse salle de conférences du centre catholique Sainte Anne, dans la commune de la Gombe, où les sociétaires de José Endundo Bononge se sont réunis pour la circonstance. Premier à prendre la parole, le président national du parti le sénateur Engunda a d’abord rappelé le contexte actuel de la vie politique nationale. En particulier la position du parti face à l’actualité, notamment comment il envisage son combat politique au lendemain de la rupture avec la Majorité présidentielle dont il faisait partie jusqu’en date du 16 septembre 2015. L’orateur a constaté à l’occasion, à l’instar d’autres partis du G7, l’exclusion de son parti de la Majorité présidentielle, avant d’en prendre acte. L’honorable Engunda a, en outre, saisi l’occasion pour faire le bilan des mouvements des cadres au lendemain de la décision de la Majorité présidentielle d’exclure les partis signataires de la lettre ouverte au chef de l’Etat, dans laquelle ils lui ont exprimé leur désapprobation de toute tentative visant à réviser la constitution en vue de briguer un troisième mandat. On retient de ce bilan que du côté de la chambre haute du parlement, tous les élus sont restés solidaires à l’autorité morale, dont ils saluent le courage politique. C’est plutôt à la chambre basse où il est noté la défection ou la « rébellion » de 7 députés du parti. En bref, la quasi-majorité des cadres et dirigeants du parti ont manifesté leur soutien et témoigné leur solidarisé à leur autorité morale. José Endundo : le PDC est un parti centriste S’adressant aux membres, en langue lingala, José Endundo Bononge n’a pas caché le choc ressenti face au comportement affiché par certains cadres, pour lesquels il s’était personnellement investi pour les placer à des postes de gestion publique. Se souvenant de l’expérience selon laquelle, souvent les gens en qui on place sa confiance sont les premiers à trahir (en référence à l’enfant prodigue), l’autorité morale a trouvé cela inhérent à la nature humaine. Puis, il a fait le point de ses entretiens avec chacun des élus et autres cadres gestionnaires placés par le parti au prorata du quota qui lui était accordé au sein de la Majorité. Les réactions de la plupart de ceux qu’il avait consultés l’avaient non seulement surpris, mais surtout conforté dans la position prise ensemble avec ses six collègues chefs des partis. Il a confirmé le bilan donné par le président national, c’est-à-dire zéro défection au Sénat, et 7 députés « rébelles » à l’Assemblée nationale. C’était l’occasion pour José Endundo de réaffirmer son opposition formelle à toute tentative visant la révision de la Constitution. A ce sujet, il a rappelé l’amer exemple de la IIème République à cause du non respect des textes réglementaires. Situation qu’il a juré de ne plus vouloir jamais revivre dans sa vie. D’où son combat pour le respect de la Constitution. « Bomonaki ndenge tokatisaki mayi awa butu butu », entendez : «souvenez-vous comment on avait traversé nuitamment le fleuve !», a-t-il déclaré en guise de rafraichir la mémoire de ses compatriotes. Par ailleurs, il a mis en garde tous ceux qui se sont désolidarisés de ne plus parler au nom du parti, ni de l’engager. Définissant la position de son parti, il a dit que le PDC est un parti centriste, qui fait l’opposition réfléchie, constructive. Dom