(KINSHASA)- Après la démission annoncée tambour battant par le rapporteur Msr du sénat, Modeste Mutinga, le deuxième vice-président du bureau de la chambre haute du parlement, l’Arc, Mario Losembe a refusé de démissionner. Il s’est dit non concerner par la décision de son leader Olivier Kamitatu à laquelle d’ailleurs, il n’a jamais été associé. Dans un message lu à la télévision publique, il a assuré que le comité directeur de l’Alliance pour le renouveau du Congo ne s’est jamais réuni au préalable pour débattre d’un quelconque projet de lettre à adresser au président de la république, ni d’une quelconque adhésion à une nouvelle plateforme politique. ‘‘A ce jour, il n’existe aucun procès-verbal attestant une telle décision’’, dit-il. Se basant sur les dispositions de la constitution et des statuts du parti, il affirme avoir pris ‘‘la responsabilité en toute quiétude d’esprit, en âme et conscience de se désolidariser’’ de la position prise unilatéralement en violation de la constitution et des statuts du parti par l’autorité de l’Alliance pour le renouveau du Congo. ‘‘Par conséquent, je reste membre du sénat’’, déclare-t-il. Au siège du parti de Kamitatu, la nouvelle n’a étonné personne au regard du caractère qu’on qualifie de sulfureux de l’homme. ‘‘On le savait et on doutait que le vieux suive les autres membres du groupe de 7’’, a indiqué un sénateur de l’opposition. L’acte posé par Losembe frise la trahison, rappelle un cadre de l’Arc. Pour respecter le mot d’ordre de la majorité, le deuxième vice-président du sénat a fait cette déclaration publique pour sauver son fauteuil.
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