GRACE AUX EFFORTS DU GOUVERNEMENT MATATA LE CYCLISME PARTICIPE À LA VISIBILITÉ DE LA RDC

Mercredi 25 novembre 2015 - 06:37

On y est ! L’année 2015 n’a pas encore fini de servir de tremplin à l’émergence du cyclisme de la RDC sur l’échiquier africain. On l’oublie parfois, le sport en général et le cyclisme en particulier est l’un des chantiers de la révolution de la modernité. La preuve ! Grâce aux efforts du gouvernement Matata Ponyo, surtout à l’implication personnelle du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, le cyclisme de la RDC a fait une grande avancée en Afrique.

Les cyclistes de la RDC, toutes catégories confondues, ont sillonné l’Afrique tout au long de cette année finissante. Et, ils n’ont pas encore démontré leur vélo et continueront leur périple africain avant que l’année ne s’achève. Pour réussir, il a fallu la présence d’un dirigeant de la trempe de Sylvestre Motayo Mbela à la tête de la fédération congolaise de cyclisme pour rendre visible la politique du gouvernement sur les artères africaines tout au long de l’année en cours. 
Aujourd’hui, les cyclistes de la RDC dotés des vélos modernes n’ont plus de complexe vis-à-vis de grands cracks de la bécane du continent. Ils ont côtoyé ces différents monstres du vélo à travers différents tours africains, Burkina-Faso, Sénégal, Bénin, Togo, Afrique du sud, Angola, Madagascar, Jeux Africains… pour ne citer que ceux-ci. A la clé, et à ce rythme accéléré, les cyclistes rdcongolais ont amélioré leurs performances et roulent désormais à une moyenne de 42 Km/heure. Chose inimaginable, il y a moins de 10 ans.

BOURSES DE FORMATION
Les stages de haut niveau, les cyclistes de la RDC les ont aussi effectués à côté de ceux des autres pays dont le cyclisme sert de carte de visite, de vitrine et porte-étendard. La présence régulière des Rd congolais sur le circuit de renommée du continent africain n’a pas laissé indifférente les autorités internationales du cyclisme tant de la Confédération africaine que de l’Union cycliste international (UCI). Ces dernières ont doté les Rdcongolais de quelques bourses de formation et le comité directeur de la FECOCY en a profité pour prendre en charge d’autres cyclistes non bénéficiaires de la bourse de l’UCI. Malheureusement, le dernier attentat terroriste en Egypte a empêché certains cyclistes Rdcongolais boursiers de l’UCI de bénéficier du stage ai Caire. 
Les efforts du gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat ne se sont pas limités à l’exportation du cyclisme. Sur le plan national, les autorités ont misé sur le Tour cycliste international de la RDC. 
Trois éditions ont été organisées sans incidents et permis aux différentes délégations étrangères de courir le Congo profond, dans la quiétude. Elles ont été, sans inquiétudes au Kongo Central, Bandundu, Maniema, Nord Kivu, Katanga etc… De même, le comité Motayo Mbelu, qui a compris que Kinshasa n’est pas la RDC, les championnats nationaux de cyclisme commencent à s’organiser aussi dans les provinces.

CYCLISME DANS LES PROVINCES 
Le ton a été donné l’année dernière avec l’ex-Province Orientale et cette année la caravane du championnat national est annoncé dans les provinces du Kasaï. Certes, il y a le président Kabila et le gouvernement Matata Ponyo qui ont pesé de leur poids dans cette émergence du cyclisme congolais. Mais, il y a surtout la lucidité de Sylvestre Motayo Mbelu, le président de la FECOCY. En bon manager, ce dernier a eu la clairvoyance de donner un souffle nouveau à la renaissance du cyclisme congolais, qui pour le coup, est sorti du ghetto depuis son avénement. 
La FECOCY n’entend pas dormir sur ses lauriers. Elle compte faire davantage pour que le cyclisme congolais écrive une nouvelle page, une page heureuse dans les annales de la bécane africaine.Pascal Likana