Exclus des concertations qu’organise, depuis presqu’un mois, Martin Köbler, avec la participation de plusieurs délégués de la CENI, de la Majorité, de l’Opposition et de la Société Civile autour du processus électoral, plusieurs membres de la classe politique congolaise ne s’expliquent la raison de leur mise à l’écart Alors qu’ils continuent
d’attendre une réponse claire à ce sujet, ils viennent de nouveau d’être frappés d’embargo par les Envoyés spéciaux de la communauté internationale dans les Grands Lacs, en consultation avec la classe politique congolaise et la société civile au sujet des questions électorales.
Cette situation intrigue particulièrement les députés nationaux Jean-Claude Vuemba (président national du MPCR), Jean-Lucien Busa (président national du CDR) et Franck Diongo (président national du MLP). A leur avis, ils pèsent autant, sinon plus que certains de leurs collègues de l’Opposition républicaine, présente dans certaines institutions du pays telles que l’Assemblée Nationale, le Sénat et la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Ils en appellent à un correctif de la part du patron de la Monusco, qui connaît très bien le microcosme politique national, afin qu’ils apportent aussi leur contribution au débat relatif au cycle électoral, à la crise de légitimité au sommet de l’Etat, à l’insécurité récurrente à l’Est du pays, à l’amnistie, à la gouvernance de l’Etat... Ils préviennent que si le travail des Envoyés spéciaux de la communauté internationale dans les Grands Lacs se déroule dans un climat d’exclusion, le pays risque de passer à côté de l’essentiel et d’aller de crise en crise. Vuemba, Busa et Diongo ne décolèrent pas de voir des opposants de la 25me heure être mieux écoutés que ceux qui se baffent, depuis le Dialogue Inter-congolais, pour l’émergence d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo.
Kimp
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