De passage à Kananga dans l’ex Kasaï Occidental, le président Joseph Kabila a affiché un comportement digne d’un homme d’un Etat. Alors qu’il est brocardé, lynché pour ses non-dits, l’étape de Kananga où il a inauguré une centrale solaire de 4MW et une société de transport en commun, Kabila y a fait preuve de beaucoup de dignité. Il s’est peint en homme de parole qui sait tenir ses promesses même lorsqu’il n’a pas bénéficié des faveurs électorales des Kasaïens. Ainsi, devant une foule nombreuse venue l’écouter le chef de l’Etat a dit qu’il est venu accomplir ce qu’il avait promis lors de la campagne électorale de 2011. A savoir : l’électrification du Kasaï-Occidental. Kabila a dit qu’il venu tenir sa parole même si le vote à son endroit était négatif. Kananga et le Kasaï-Occidental ayant jeté leur dévolu sur Etienne Tshisekedi, le fils du terroir. Kabila a déploré le retard pris par le projet du barrage de Katende (64MW). Mais s’est réjoui de la matérialisation du projet de l’énergie solaire qui va contribuer notamment à l’éclairage public. Projet auquel il avait donné son aval pour la réalisation. Etant donné que le besoin en énergie électrique est la première préoccupation de la population du Kasaï, Kabila a fait état des progrès enregistrés dans la construction de Katende. Le taux d’exécution des travaux a atteint plus de 68 % a dit le président. Le projet est irréversible. Kabila sera l’artisan de l’électrification du Kasai avec Katende quoiqu’on dise. L’étape de Kananga a démontré que Kabila est le chef de l’Etat de tous les congolais. Aussi bien ceux qui l’ont élu que ceux qui ne l’ont pas élu. Il n’est pas le chef d’une province, ni d’une tribu comme soutenu par ses détracteurs. C’est ça l’étoffe d’un véritable homme d’Etat. C’est le Kabila qu’on aime. La RDC qui traverse une période critique a besoin de ce Kabila qui se transcende, qui met l’intérêt général au-dessus de toute considération. Ce Kabila qui invite les ouest Kasaïens à s’enrôler massivement. C’est homme d’Etat-là est de loin celui que préfèrent les congolais. Pas l’homme politique, calculateur dont les yeux sont rivés sur les intérêts à court terme de sa famille politique.