La renaissance de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC) passe par le transport des matières premières. Et la SNCC est en mesure de faciliter le transport en une fois de 540 tonnes des produits miniers dans une rame.
C'est son directeur général Fabien Mutomb qui l'a fait savoir le mardi 29 septembre 2020 à l'issue de la réunion du Conseil d'administration qui s'est tenue à Kolwezi, élargie aux responsables des sociétés minières Kamoa-Kakula Copper et Commus SA (la Compagnie Minière de Musonoie NDLR).
En clair, le DG de la SNCC a demandé aux entreprises minières qui oeuvrent dans cette partie du territoire national de privilégier la voie ferroviaire.
"Nous avons décidé d'organiser le Conseil d'administration à Kolwezi, c'est à dessein pour prendre contact avec les entreprises minières de telle sorte qu'elles puissent ramener aux rails ce que nous pouvons faire bouger puisque nous sommes la SNCC, le champion de transport en surface capable de faire bouger en une fois 540 tonnes dans une rame", a déclaré F. Mutomb.
Pour sceller cette collaboration, le directeur général de la société Kamoa-Kakula Copper, Marc Farren promet de travailler avec la SNCC pour qu'une solution bénéfique soit trouvée entre toutes les parties.
"Nous croyons que la solution à long terme est dans les rails. Nous reconnaissons le soutien du gouverneur et nous allons travailler avec la SNCC pour trouver une solution qui sera bénéfique pour tout le monde", a-t-il fait savoir.
C'est le même son de cloche du côté des dirigeants de la société Commus SA qui ont exprimé le souhait de voir la SNCC regagner ses lettres de noblesse.
Ces pourparlers ont également connu la participation du gouverneur du Lualaba Richard Muyej qui a offert ses bons offices pour faciliter le partenariat entre les miniers et la SNCC.
La RDC produit plus d’un million de tonnes de cuivre par an, exporté par la voie routière.
Merveil Molo