Vidiye Tshimanga aux adhérents à l'Union sacrée : "Il n'y a pas l'un qui est meilleur que l'autre"

Lundi 25 janvier 2021 - 11:28
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Vidiye Tshimanga

Lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa, le dimanche 24 janvier 2021, le président de la Dynamique Congo Uni (DCU) a insisté sur le fait que personne ne doit être exclue de l'Union sacrée de la Nation. À en croire Vidiye Tshimanga, ceux qui viennent adhérer à cette vision du chef de l'État ne doivent pas chercher à exclure les autres. 

"La Dynamique Congo Uni, dans cet état d'esprit, a décidé d'accompagner le chef de l'État dans cette vision et de faire en sorte que personne ne se sente exclue. Mais, lorsque nous considérons que personne ne doit se sentir exclue, cela ne veut pas dire non plus que ceux qui viennent adhérer à cette vision et à cette nouvelle façon de faire la politique cherche à exclure les autres. Il n'y a pas l'un qui est meilleur que l'autre parce qu'aujourd'hui, jusqu'à la preuve du contraire, peu importe ce que l'on dira la population congolaise aujourd'hui ne fait que subir ce que les politiciens que nous sommes font de bien ou de mal", a-t-il déclaré. 

Et de renchérir : "L'Union sacrée, en aucun cas, est une blanchisserie. Le fait qu'elle ne soit, en aucun cas, une blanchisserie, les protagonistes doivent comprendre que ça ne donne pas une légitimité à qui que ce soit de pouvoir venir imposer (..) lorsqu'aujourd'hui, on attend beaucoup de frères et amis qui viennent de LAMUKA avec Ensemble d'un côté et MLC (Mouvement de Libération du Congo) de l'autre, et que parmi eux, il y en a qui disent qu'il exclut de laisser venir des gens du FCC travailler dans l'Union sacrée. Sur base de quoi ?".

La déclaration de Vidiye Tshimanga intervient après l'adhésion de Lambert Mende, président du parti Convention des Congolais Unis (CCU), à l'Union sacrée de la Nation, qui a suscité des réactions au sein de la classe politique congolaise. Certains cadres de l'Union sacrée n'ont pas digéré l'adhésion de Mende, considéré comme très proche de l'ancien président Joseph, à cette vision du chef de l'État. 

Prince Mayiro