
Le Comité Laïc de Coordination (CLC), coordination provinciale de Lomami, appelle l'Inspection Générale des Finances (IGF) à auditer la gestion financière du gouvernement provincial dirigé par le gouverneur Lubamba.
Cette demande est contenue dans une lettre consultée ce samedi 27 février 2021 par 7SUR7.CD et adressée à l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete.
« Nous saisissons l’opportunité pour solliciter l’implication de vos services, notamment l’audit et évaluation des dépenses des fonds rétrocédés à la province de Lomami dans la période allant de 2019 à 2020, et celle de la création de 227 écoles non opérationnelles et non organisées mais budgétisées et payées chaque mois depuis octobre 2020 dernier », explique le coordonnateur Saddam Musumba Kasebue.
Dans la foulée, ce mouvement pro-changement et démocratie demande aux députés provinciaux de se ranger derrière le peuple, qui réclame la révolution et le changement des mentalités à partir de session ordinaire de mars 2021 pour espérer le décollage de la province de Lomami.
« Un très grand flou s'installe autour des dépenses des fonds rétrocédés durant la période sus indiquée, qui, à juste titre place la province de Lomami au cœur d’un vrai dilemme pour la prise en charge effective de ses secteurs vitaux, qui nécessite une bonne prise en charge par vos services pour une issue propice tendant à nous révéler la tracabilité des montants rétrocédés pour dissiper toute imputation à la malversation financière », conclut ce collectif de la société civile.
Il sied de rappeler que le directeur de cabinet adjoint du gouverneur de province, Solotshi Malangu a précisé que le décollage de la province de Lomami repose à plus de 80% sur les épaules du gouvernement central.
« Il y a le manque d'information parce que le gouvernement est en difficulté de réunir tous les moyens nécessaires pour pouvoir satisfaire les désidératas de la population. Pour l'information de plusieurs, il faut noter que le gouvernement provincial accuse plus ou moins 15 mois de retard de rétrocession », avait-il réagi à la presse après la demande de 11 organisations de la société civile exigeant la démission du gouvernement Lubamba pour mégestion.
Socrate Tshimanga, à Lomami