La ville de Kinshasa s'est réveillée le mercredi 23 juin 2021, sous une atmosphère intense, précisément dans les arrêts de bus où la population a été confrontée aux difficultés de transports en commun suite aux différentes mesures sanitaires prises par les autorités pour lutter contre la propagation de la 3e vague de la covid-19.
À cet effet, une réunion tripartite a été organisée entre le commissariat provincial de la police ville de Kinshasa, le ministre provincial des transports et l'Association des Chauffeurs du Congo (ACO).
Au sortir de cette rencontre, le ministre provincial des transports, Amos Mbokoso, a appelé les chauffeurs à respecter le prix fixé par l'autorité de la ville en rapport avec le transport en commun.
« Nous demandons aux chauffeurs de ne pas sectionner les itinéraires, de ne pas pratiquer la hausse des prix. Le prix est fixé par l'autorité de la ville de Kinshasa. Il y a un tarif de prix dans la ville province de Kinshasa, ce tarif doit être scrupuleusement respecté », a dit Amos Mbokoso.
À son tour, le général Sylvano Kasongo a insisté sur le respect des mesures édictées par le gouverneur de la ville de Kinshasa.
« Vous avez suivi, le port de masque est obligatoire à tout lieu et à tout moment. On doit voir personne debout dans un bus ou dans un autocar. En ce qui concerne les taxis-motos, ils doivent prendre une seule personne. Toute personne qui va aller à l'encontre de ces mesures-là va rencontrer la police sur son chemin et les amendes sont connues », a rappelé Sylvano Kasongo.
La difficulté des transports a été palpable dans certains carrefours notamment au Rond-point Super-Lemba, Rond-point Ngaba, UPN et Magasin Kintambo. Les Kinois se bousculaient pour attraper un taxi afin de se rendre au centre-ville de Kinshasa.
À la base de cette situation, la limitation du nombre des passagers dans les transports en commun. Les conducteurs des taxis ont profité de cette situation pour augmenter le prix du transport.
Roberto Tshahe