Le continent africain regorge de grandes richesses. À la limite, tout le monde nous les envie. Beaucoup de pays du monde ont décidé d'investir dans leur eldorado, terre d'opportunités. Des marchés financiers, des investisseurs qui donnent du baume au cœur, aux économies de plusieurs pays du continent.
En dépit de toutes ces potentialités, l'Afrique est malheureusement fragilisée par des combats fratricides. Dans tous les domaines, l'africain semble lutter contre son propre frère au lieu de le soutenir. Une triste réalité qui est aujourd'hui palpable.
Dans le grand bouillon du monde des affaires, le groupe SK Global Investment s'est fait une place. Tenu par son actionnaire majoritaire Stéphane Kipre, le géant ivoirien qui a depuis 2013 un grand succès sur les marchés financiers et s'est installé en Rd-Congo depuis 2019. C’est plus de 20.000.000 USD dans les provinces de Kinshasa, de Lualaba et du Haut-Katanga créant ainsi 300 emplois directs et 1000 emplois indirects. Une véritable opportunité dans le marché émergent rd-congolais afin de contribuer au développement économique du pays en grande échelle.
Maintenu en RDC grâce, notamment aux efforts des proches du président de la République qui du reste, ne ménageant aucun effort pour ramener d'autres investisseurs, Invest Congo, filiale de SK Global Investment crée du remous. Cette dernière est accusée de surfacturer des poteaux à 5000 dollars. Ce contrat acquis par appel d’offre a été signé car il était le moins disant. L’entreprise a proposé des prix largement inférieurs à ceux de ces concurrents. Après enquête, nous avons constaté que les entreprises occidentales et chinoises implantées dans la région ont des prix supérieurs et pourtant aucun d’entre eux n’a été accusé de voler l’argent du Congo.
Ces enquêtes menées sans études nous permettent de comprendre que le vrai problème n’est pas le montant des poteaux mais que la société est au cœur d’une rivalité politique.
De plus, nous avons constaté que l’intensité de l’éclairage des poteaux d’Invest Congo est bien plus forte que celle de certains concurrents et la fabrication en PVC et béton est un choix imposé par les autorités afin de dissuader les voleurs. En effet, la crise sanitaire ayant augmentée les coûts des matières premières de nombreux poteaux d’éclairage sont vandalisés et panneaux solaires volés.
Face à la concurrence avec les géants du monde, il arrive à sortir la tête de l'eau avec des offres très compétitives. Malheureusement, certains affairistes lui mettent des bâtons dans les roues pour le pousser vers la sortie.
Une situation inacceptable orchestrée contre un géant du continent qui suscite de grandes interrogations sur l'unité africaine.
CP