Le chef d'état-major général des Forces Armées de la République démocratique du Congo, le Général Célestin Mbala Munsense appelle la population Congolaise et en particulier les habitants du Nord-Kivu et de l'Ituri à se ranger derrière les forces de défense et de sécurité en vue de rétablir la paix dans l'Est du pays.
Il lance cet appel dans un communiqué publié ce samedi 13 novembre 2021 depuis Goma, et lu devant la presse par le général de brigade Sylvain Ekenge, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
« Il (Mbala Munsense, ndlr) a appelé tous les Congolais patriotes et nationalistes, tous ceux qui aiment encore ce pays et qui croient à la paix et à la réussite de l'état de siège de coaliser, de se souder et de se mobiliser comme un seul homme derrière les FARDC et la PNC pour un idéal commun : la sauvegarde du Congo et des Congolais. L'unique intérêt de la population du Nord-Kivu, a indiqué le Général Mbala, reste le retour de la paix, gage du développement de la province et du bien-être de ses habitants », renseigne le communiqué signé par le porte-parole.
Dans ce document, le général Mbala Munsense revient aussi sur sa tournée effectuée dans l'Est du pays ces dernières semaines, une tournée qui l'a conduit à Beni, Goma et Bunia en Ituri, avant de se rendre à Kigali (Rwanda) et à Kampala (Ouganda), en sa qualité de président des Chefs d'état-major général de l'Union Africaine dans le cadre de l'amélioration des relations de coopérations bilatérales et multilatérales contre les menaces terroristes dans la sous-région.
« Il a été également question de mettre en place des stratégies communes et de formaliser les accords destinés à neutraliser les réseaux de soutien, de financement et de recrutement des terroristes, particulièrement les ADF qui ont déjà fait allégeance à Daesh et dont les ramifications s'étendent, au regard des nationalités des terroristes capturés ou neutralisés par les FARDC », poursuit la note.
Les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri sont en état de siège depuis le mois de mai dernier mais les forces vives et politiques dénoncent le manque de résultats malgré les moyens financiers déployés pour ce régime. En 5 mois, plus d'un millier de civils ont été tués dans des attaques rebelles récurrentes dans les deux provinces concernées.
Glody Murhabazi, à Goma