Processus électoral : Mboso appelle les institutions à respecter l'indépendance, l'autonomie administrative et financière de la CENI

Mardi 15 mars 2022 - 14:58
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Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, a, lors de son discours ce mardi 15 mars 2022 en marge de l'ouverture de la session ordinaire de mars, évoqué la question relative au processus électoral tel que publié dans la feuille de route de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

À l'en croire, les contraintes sécuritaires, financières et techniques, risquent de porter un coup au calendrier électoral.

« Sur le plan politique, le débat politique est surtout focalisé sur le processus électoral 2021-2022 tel que publié en février 2022, par la commission électorale nationale indépendante et ainsi que les contraintes sécuritaires, financières et techniques y afférentes qui risquent de porter un coup au calendrier du prochain cycle électoral prévu en 2023 », a dit Christophe Mboso N'kodia.

Dans le but d'obtenir un processus électoral crédible et apaisé, le speaker de la chambre basse du parlement a exhorté les institutions du pays à respecter l'indépendance de la CENI, ainsi que son autonomie administrative et financière.

« Sans doute, ce débat risque de s'inviter à l'Assemblée nationale où sera examiné au cours de cette session, d'une part la proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale et d'autre part les rapports annuels de la CENI en application de l'article 28 de la loi organique. Y égard aux impératifs qui entourent la tenue d'un processus électoral crédible et apaisé, j'exhorte les institutions (...) au respect de l'indépendance de la CENI et de son autonomie administrative et financière, ainsi que la loi organique qui lui concerne et contribuer aux efforts tendant à lever tout obstacle sécuritaire et financier susceptible d'avoir un impact sur l'organisation du processus électoral prévu en 2023 », a-t-il indiqué.

Signalons que cette session a été lancée en présence notamment du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et du président du Sénat.

Roberto Tshahe