La ville de Tshimbulu, deuxième ville de la province du Kasaï-Central, est menacée de disparition par plus de 25 têtes d'érosions, qui ont déjà englouties les habitations de la population, dans certains quartiers.
D'après Aldos Tshitoko, coordonnateur de Serviteurs Congolais pour le Développement et la Citoyenneté, une structure de la société civile qui lance cette alerte, ces têtes d'érosions menacent également de couper en deux, les rails de la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC), qui relient Kananga à Lubumbashi.
« Notre ville de Tshimbulu est menacée de disparition par les têtes d'érosions, surtout la plus grande érosion qui menace le chemin de fer de la SNCC, qui relie Kananga à Lubumbashi, et aussi la route Léopold. Notre structure a lancé une campagne pour tenter de contenir cette situation », a-t-il déclaré à 7SUR7.CD, ce samedi 17 septembre 2022.
Pour sa part, le maire de la ville de Tshimbulu reconnaît l'existence des têtes d'érosions mais minimise la menace de disparition. Marcel Mutamba rassure tout de même que les travaux sont en cours pour contenir ce phénomène naturel.
« Nous sommes en train de nous battre, la menace n'existe pas, nous faisons un effort avec les moyens de bord pour que la ville de Tshimbulu ne puisse pas disparaître. Les têtes d'érosions sont là, mais nous les combattons », a-t-il dit.
Il sied de signaler que la province du Kasaï-Central en général, fait face à la menace des têtes d'érosions, d'après une étude menée par la Nouvelle Société Civile Congolaise, il y a deux ans, où plus de 250 têtes d'érosions ont été recensées sur toute l'étendue de cette partie du pays.
Alain Saveur Makoba, à Kananga