Plus de 62.000 finalistes de différentes options passent les épreuves de la session ordinaire de l'examen d'État 2023 dans la province du Nord-Kivu, dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Le lieutenant-général Ndima Constant, gouverneur du Nord-Kivu, a officiellement lancé ces épreuves dans sa province ce lundi 26 juin 2023 en ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu.
Il reconnaît tout de même que ces épreuves nationales se déroulent dans un contexte particulier d'insécurité.
« L'édition 2023 de l'examen d'État se passe dans un contexte particulier d'insécurité notamment la guerre imposée par la rébellion du M23. La situation est difficile, mais avec les responsables de l'EPST, nous avons pris toutes les dispositions pour ceux qui sont dans les zones occupées par l'ennemi. Nous avons délocalisé les centres vers la ville de Goma. Même les élèves qui se sont retirés des zones insécurisées, passent les examens à Kanyabayonga, Kirumba sous une meilleure sécurité », a fait savoir le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima.
Dans la foulée, le gouverneur a révélé que la province compte une centaine de centres de passation répartis dans les différentes sous-division.
« Avec 176 centres d'examens, la province du Nord-Kivu compte les provinces Educationnelles 1, 2 et 3. Elles comptent respectivement 16.665 candidats, 30.413 et 15.544, soit 62.622 élèves en voie de sortie de la section secondaire », a-t-il ajouté.
Enfin, l'autorité provinciale a exhorté les candidats à éviter la tricherie et à être disciplinés. Il a promis des sanctions sévères à l'endroit de ceux qui tenteraient de semer un mauvais climat pour empêcher le bon déroulement des épreuves.
Quelques finalistes abordés ce lundi après la première journée qui était consacrée à la culture générale en sous-division de l'EPST ville de Beni, ont laissé entendre que les questions ont été orientées en majorité sur les actualités du pays.
« On nous a posé la question sur le projet de 145 territoires du chef de l'État actuel », ont lâché quelques uns des options Vétérinaire et Techniques sociales abordés à l'Institut de Beni par notre reporter.
Au niveau national, plus d'un million d'élèves passent ces épreuves, a-t-on appris des sources du ministère national de l'EPST.
Bantou Kapanza Son, à Beni