L’Université Libre de Bruxelles abrite jusqu’au vendredi 27 octobre 2023, une conférence-débat axée sur les avancées de la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance en RDC.
Initiée par l’Inspection générale des finances (IGF) en collaboration avec l’ULB et Heshima Magazine, cette conférence à laquelle prennent part des étudiants congolais, a comme orateur l’inspecteur général des finances, chef des services, Jules Alingete, ainsi que plusieurs intervenants, à savoir : l’ambassadeur congolais dans le Benelux, Christian Ndongala, le sénateur Bertin Mampaka, Alex Lumpali, professeur en sciences économiques et gestion à Namur, Al Kitenge, stratège et expert en innovations économiques et Junior Mbuyi.
L'objectif, à en croire une dépêche de la cellule de communication de l’IGF parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD, est de mettre en lumière les efforts de la RDC dans la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics ainsi que le travail mené par l'IGF dans cette croisade de l’implémentation de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques ainsi que les résultats obtenus, avec toutes les retombées dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires et d'investissements.
Pour la première journée, rapporte notre source, 4 intervenants se sont succédés pour présenter, chacun à son tour, l’évolution de cette lutte anti-corruption. En ouverture, c’est Jules Alingete qui a présenté les stratégies, les actions et les résultats récoltés par son instance dont on parle de plus en plus en bien depuis qu’elle a été remise sur les rails sous l’impulsion du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Dans son exposé, Jules Alingete a fait un état de lieux de la corruption dans la gestion publique en 2019 ainsi que des défis de la lutte contre ce fléau. Faisant une brève présentation du service qu’il dirige et ses stratégies, le numéro un de l'IGF a souligné un apport considérable dans l’instauration de la bonne gouvernance en RDC.
« Il a en outre dénoté la lutte contre les détournements comme élément moteur de l’accroissement des recettes publiques dont l’IGF reste la sentinelle qui y veille », indique la dépêche.
L’inspecteur général chef des services de l’IGF a mis en avant le fait que la situation « chaotique » observée autrefois a occasionné la baisse des ressources financières dont le pays a grandement besoin pour sa croissance et s'est appliqué à démontrer à l’assistance les avancées réalisées dans l’assainissement des finances publiques.
« Si vous entendez parler de l’Inspection générale des finances aujourd’hui, c’est parce qu’il y a une volonté politique ferme qui accompagne ce travail. Je peux vous rassurer et soyez convaincus que si vous aimez la République démocratique du Congo aujourd’hui le pouvoir en place incarné par le président de la République a au moins cette volonté de laisser évoluer le travail de la lutte contre la corruption », a-t-il dit.
Il a également mis un accent particulier sur les points importants ayant favorisé l'éradiquation de ce fléau de la corruption, notamment les préalables. Au nombre desquels, la manifestation d’une volonté politique « ferme » de lutter contre les réseaux mafieux, la détermination des structures de contrôle dans la lutte contre la criminalité financière, l'intégrité et l'expertise.
À cela s'ajoutent, note la dépêche de la cellule de communication de l’IGF, l'engagement dans la lutte, l'existence d’un système répressif efficace qui nécessite un arsenal législatif évolué et adapté à la criminalité financière ainsi qu’un appareil judiciaire outillé, intègre et motivé.
Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême, affirme la même source, l’IGF est reconnue bien au-delà des frontières pour son accompagnement dans l’effectivité de la lutte contre la corruption, l’éradication des réseaux criminels pour atteindre un développement palpable et acceptable par tous.
L’auditoire, souligne-t-elle, a pu apprécier, à juste titre d'ailleurs, les efforts déployés jusque-là afin de se remettre sur orbite du développement économique et envisager l’avenir avec beaucoup de sérénité.
Christian Dimanyayi