Placées sous le régime exceptionnel de l'état de siège depuis 06 mai 2021, les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu n'ont toujours pas respiré l'air de la paix malgré les efforts fournis par les animateurs dudit régime.
Pour la coordination de la société civile en province de l'Ituri, aucune avancée significative sur le plan sécuritaire n'a été observée depuis l'instauration de l'état de siège en Ituri, il y a de cela trois (3) ans jours pour jours.
"L'état de siège a été décrété pour mettre fin aux hostilités dans les provinces de l'Ituri et Nord-Kivu. Vous allez vous rendre compte avec nous que depuis l'état de siège a été décrété, les populations demeurent dans des sites des déplacés car aucun site n'a été fermé voire aucun groupe armé n'a été neutralisé en Ituri, mais il y a eu naissance de certains groupes armés qui jadis n'existaient pas, cela prouve qu'aucune avancée significative sur le plan sécuritaire n'a été enreigistrée durant ces trois ans", a dit Dieudonné Lossa, son coordonnateur.
Dieudonné Lossa attend l'arrivé du chef l'Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur le sol iturien, pour trouver solution aux multiples exactions de certains éléments des groupes armés, commises contre la population iturienne. Ceci, malgré leurs engagements pour la cessation des hostilités.
Pour rappel, le chef de l'Etat avait décrété l'état de siège le 03 mai 2021 par une ordonnance présidentielle puis mis en oeuvre trois jours plus tard en Ituri et au Nord-Kivu. En Ituri, le lieutenant-général Luboya N'kashama patron de ce régime a pris ses fonctions le 11 mai 2021, un jour après son arrivée.
Joël Losinu, à Komanda