Dans une mise au point rendue publique le lundi 05 mai 2024 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, Patient Bahati Musaka, partenaire principal de la Succession Mobutu, de l'ancien président de la République démocratique du Congo ont refusé avec la dernière énergie les messages devenus virales sur les réseaux sociaux disant qu'ils auraient fabriqué des documents pour obtenir des portions de terre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga.
Il précise que l'audio qui circule sur la toile ne concerne même pas la Succession Mobutu, mais plutôt d'une conversation téléphonique entre lui et son partenaire sortie de son contexte par ses ennemis.
Patient Bahati Musaka, partenaire de la Succession Mobutu explique qu'il est juste un partenaire gênant de ses ennemis et met quiconque au défi pour lui montrer des documents proprement dits. Il est dit être désormais le défenseur de tous les congolais dont leurs parcelles ont été confisqués par certains expatriés avec la bénédiction de certaines autorités du pays.
« L’audio qui circule sur les réseaux sociaux ne concerne même pas la Succession Mobutu. Cet audio concerne moi et mon partenaire à Goma. C’était une discussion entre partenaires. Je lance un appel à tous les congolais de partout où ils se retrouvent, entant que congolais, je ne peux pas accepter qu’on maltraite ou qu’on ravisse les parcelles des congolais par un groupe de libanais ou indiens parce qu’ils n’ont pas des avocats qui peuvent plaider pour eux. Moi je suis là et qu’ils viennent avec leurs documents parcellaires et je ferai le tout pour les remettre dans leurs droits », a-t-il déclaré dans cette mise au point.
À propos de la concession de la succession Mobutu à Lubumbashi, Patient Bahati Musaka précise qu'il n'a jamais fabriqué des documents comme certaines personnes mal intentionnées le disent sur les réseaux sociaux.
Il confirme qu'il détient des documents originaux qui datent de plusieurs années, contrairement à ses ennemis soutenus par certaines autorités congolaises, qui ont créé certains documents d'il y a deux voire trois ans passés.
« Vous savez, depuis le début, je suis considéré comme témoin gênant. Rappelez vous l’affaire concession de la succession Mobutu. jamais on ne peut pas fabriquer des documents pour prendre les biens d’autrui. D’ailleurs, pour la concession de Mobutu de Lubumbashi, les documents que nous avons datent de 1989 alors que les indiens ont montré le document de 2020. C’était juste une manière de salir mon image et ma réputation », a-t-il rappelé.
Et de poursuivre : « À propos de cette parcelle de Lubumbashi, ses documents originaux datent de 1989 et je n’avais que 7 ans. Dans la vidéo qui circule où les gens racontent qu’on a fabriqué les documents. Cette concession Mobutu, avec les documents que j’ai, n’a jamais appartenue à l’Etat congolais surtout que je suis expert en immobilier. En plus, toutes les parcelles de l’Etat sont répertoriées sur une liste au ministère de l’urbanisme et habitat. Cette liste ne date pas de 2018, 2019 ou 2020. C’est depuis des années et des années. Cette parcelle, si elle était vraiment sur la liste, on allait nous brandir la vraie liste. Même dans leur arrêté de 2020, ils n’ont pas un soubassement. C’était d’ailleurs la raison de l’annulation de cet arrêté au conseil d’État. D’ailleurs, les parcelles de l’Etat ont des numéros indiqués désaffectés et celle de concession de Mobutu n’en a pas. Sur cette concession de Mobutu devant Karavia, nous allons y ériger des grands bâtiments soit un meilleur hôtel du Katanga ».
Il sied de rappeler que dans sa décision rendue publique le 26 février 2024, le Conseil d'État de la RDC a officiellement donné le droit à la succession Mobutu de récupérer sa concession de Lubumbashi (Haut-Katanga), située sur la route du Golf non loin de l'hôtel Pullman Karavia, autrefois spoliée et d'une superficie de 19 hectares.
Depuis, avec ce verdict et la récupération de cette concession, la succession Mobutu et son partenaire BMPP Entreprise avaient remercié la Justice de la République démocratique du Congo qui les avait remis dans leurs droits légitimes et surtout de "n'avoir pas cédé aux intimidations de certaines personnes".
Patient Lukusa