Le ministre d’Etat chargé des Infrastructures et travaux publics (ITP) a, dans le cadre de la mise en œuvre du programme sino-congolais dans son volet infrastructures, tenu, jeudi 20 juin, à Kinshasa, une séance de travail avec toutes les parties concernées, à savoir : la SICOMINES, l’Agence de Pilotage, de Coordination et de Suivi des Conventions (APCSC), l'Agence Congolaise des Grands Travaux ( ACGT) et la délégation de la Présidence de la République.
Il était question au cours de cette cette rencontre, de mettre en œuvre un mécanisme pour permettre d'avoir un programme sino-congolais bien ventilé. De ce fait, le ministre des ITP a clairement octroyé à chaque partie prenante ses tâches et responsabilités afin d'éviter le chevauchement et/ou les violations.
Face à la presse, le directeur général de l’APCSC, Freddy Yodi Shembo, a salué cette mesure d'Alexis Gisaro.
« Vous savez qu'on sort d'une crise avec ce programme et on ne peut pas faire la même chose et attendre un autre résultat. On ne peut pas continuer avec le même rythme qu'on avait avant la renégociation. Ici, c'est comprendre d'abord au niveau du volet des infrastructures, quels sont les acteurs, quels sont rôles des volets à chacun de ses acteurs là afin que le travail soit bien fait. Et que chaque acteur prenne sa responsabilité pour qu'en cas de manquements ou violentions que les responsabilités soient clairement établies. Aussi que les gens soient conscients sur les différentes implications de ce programme sur le plan quinquennal du Président de la République. Et, donc, le ministre d'État a fait le tour de toutes ces questions et a communiqué à toutes les parties les différents changements et les aspects pratiques», a-t-il dit.
Ensuite, le DG de l'APCSC s’est réjoui du lancement des travaux de construction de la Rocade de Kinshasa, "un grand pas pour la capitale congolaise".
« C'est une grande fête pour la famille du programme sino-congolais parce que ce programme existe pour la construction des infrastructures. Son volet minier n'est que le moyen pour nous permettre de construire le pays. Malheureusement, pendant longtemps, les gens se sont concentrés que sur le volet minier et ont ignoré le volet des infrastructures. Et, on s'est retrouvé avec un pays qui n'est pas construit alors que notre cuivre est exploité. Ce lancement est un signal fort. Pour la première fois, Kinshasa sera dotée d'un périphérique comme toutes les grandes métropoles du monde : New-York, Paris, Bruxelles », a-t-il conclu.
Pour sa part, le ministre des Infrastructures et Travaux Publics, Alexis Gisaro, a réitéré son engagement à imprimer une nouvelle marque en ce nouveau quinquennat du président Tshisekedi.
Christian Dimanyayi