Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo ont récemment mené une mission de supervision conjointe au Kasaï-Central, dans le cadre du Programme d'Appui au Développement Rural Inclusif et Résilient (PADRIR).
L'objectif principal de cette mission était d'évaluer le niveau de réalisation des activités du programme dans cette région.
Le PADRIR, entré en vigueur en 2021, est un projet visant à contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et à l'amélioration des revenus des petits producteurs, avec un accent particulier sur les jeunes et les femmes. Le Kasaï-Central est l'une des quatre provinces de la RDC où ce projet est mis en œuvre, couvrant les territoires de Kazumba, Luiza et Dibaya.
La délégation conjointe FIDA-Gouvernement Congolais s'est rendue dans les localités de Matamba, Katuishi et Kambote pour évaluer l'utilisation des semences fournies aux bénéficiaires du projet. Ces semences, qui comprennent du maïs, des arachides et des légumes, sont destinées à soutenir l'agriculture locale et à améliorer les moyens de subsistance des communautés rurales.
Une bénéficiaire du projet a exprimé sa satisfaction quant à l'aide reçue, soulignant son espoir de poursuivre ses efforts pour soutenir la scolarisation de ses enfants.
« On avait eu le niébé et le Mais de Djibouti qu'on avait semé pendant la saison A, on avait récolté et puis on avait mangé tout en se réjouissant avec les enfants. Nous plaidons auprès de PADRIR pour nous assister afin de semer pendant cette saison pluvieuse afin de voir comment soutenir les élèves qui étudient », a déclaré Mputu Mado, une des bénéficiaires.
Damien Joseph Muteba, Coordonateur National de PaDRIR, a souligné l'importance de cette mission d'évaluation, qui permettra de mesurer l'impact du projet et d'apporter les ajustements nécessaires pour en améliorer l'efficacité.
« C'était pour essayer de passer en revue, c'est-à-dire la vie générale du projet. Les activités prévues et réalisées, les difficultés et faire des recommandations pour l'amélioration », a-t-il mentionné.
Valentine Achancho, Directeur pays et représentant du FIDA en RDC et en République du Congo, a exprimé le souhait de voir ce projet s'inscrire dans un cadre plus global, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable et à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales.
« L'action du PADRIR doit s'inscrire dans le cadre plus global. Pas seulement l'accès aux semenves mais développement de la production agricole, transformation rurale, c'est-à-dire avec tout ce qui est piste Agricole, case de santé, ouvrage de franchissement, marchés addiction d'eau », note-t-il.
Rappelons que ce projet concerne notament les chaînes de valeur du riz, du manioc et du maïs, dans le cadre de la résilience aux changements climatiques. Il également question des filières arachide, niébé et soja, qui entrent dans le cadre du renforcement de la sécurité nutritionnelle.
Alain Saveur Makoba, à Kananga