Le ministre de Pêche et Élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana, ne s'est pas opposé à l'ordonnance présidentielle portant création de l'Office national de pêche et d'aquaculture (ONPA) en établissant une structure parallèle.
Cette mise au point a été faite dans une dépêche transmise ce samedi 3 août 2024 par le directeur général de l’ONPA, Bohi Épicure.
Selon lui, les allégations circulant sur les réseaux sociaux sont le fruit d'une machination politique visant à discréditer le ministre et à entraver les efforts qu’il a entrepris depuis son arrivée à la tête de ce ministère stratégique.
Il a en outre expliqué que le Service national de développement de la pêche et de l'aquaculture (SENADEPA), cité dans ces rumeurs, n’est pas l'œuvre de l’actuel ministre, mais celle de l'ancien ministre Paluku Kisaka Yereyere, par un arrêté ministériel en 2018.
« En guise de réponse aux déclarations contenues dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le Service national de pêche et d'aquaculture (SENADEPA) n'est pas une œuvre de l'actuel ministre de Pêche et Élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana. Ce service existe depuis plus de 6 ans, et l'Office national de pêche et d'aquaculture (ONPA) existe également depuis deux ans, tandis que l'actuel ministre n'est en fonction que depuis un mois et trois semaines. Contrairement à ce qui se dit, c'est depuis l'arrivée de son excellence Jean-Pierre Tshimanga Buana à la tête du ministère de Pêche et Élevage que l'ONPA, qui est un établissement public de ce ministère, est mis au cœur des débats. L'actuel ministre collabore avec le conseil d'administration et le comité de gestion de l'ONPA et sollicite l'implication de ses collègues du Budget et de l'Urbanisme pour obtenir les moyens nécessaires au fonctionnement de l'ONPA et à son hébergement », a déclaré le DG de l'ONPA.
Il a également insisté sur le fait que la nomination de Jean-Pierre Tshimanga Buana à la tête du ministère est une opportunité pour l’ONPA. En effet, a-t-il ajouté, l'actuel ministre a su apaiser les tensions et clarifier les rôles respectifs de l’ONPA et du SENADEPA, mettant ainsi fin à une confusion qui prévalait auparavant.
Face à la désinformation, le cabinet du ministre de Pêche et Élevage a décidé de mettre en garde les auteurs de ces allégations, se réservant le droit d’engager toutes les voies légales nécessaires.
Merveil Molo