Lors de son message dans le cadre de la campagne électorale au Sénat ce lundi 12 août, le candidat deuxième vice-président Eustache Muhazi Mubembe a fait savoir à ses collègues la raison principale de sa candidature à ce poste : remettre le contrôle parlementaire au centre de l'action de cette chambre haute du Parlement.
Devant ses pairs de la chambre des sages, ce juriste de formation a manifesté son engagement à "redynamiser et crédibiliser au maximum" cette Institution.
« On peut se demander pourquoi à la Deuxième Vice-Présidence et pourquoi pas à autre chose par exemple. La réponse à cette question se trouve dans le Règlement d’Ordre Intérieur de notre Chambre qui stipule notamment, je cite : « Le Deuxième Vice – Président est chargé du contrôle parlementaire, des relations avec la Cour des comptes et le Conseil économique et social ». Ce travail est si urgent, si contraignant, qu’il suffit, à lui tout seul, pour motiver à fond un citoyen impatient de voir la Nation retrouver finalement ses lettres de noblesse, comme il m’arrive souvent de l’être. », a-t-il dit.
Pour réaliser sa vision, le candidat, deuxième vice-président du Sénat, propose 7 stratégies qu’il va, une fois élu, mettre à la disposition du bureau sous le regard du président du bureau de cette haute chambre du Parlement.
Il s’agit notamment :
1. de remettre au centre de notre action le contrôle parlementaire, activité à travers laquelle le Sénat contribue à la promotion de l’État de droit tant réclamé par notre population. En parfaite synergie avec vous tous, et dans le respect de la Constitution et des Lois de la République, je serai, si vous m’en donnez l’occasion, le porte-étendard dans ce combat,
2. de travailler à la redynamisation et à l’efficacité des relations avec la Cour des comptes en vue d’améliorer la visibilité dans la gestion de la chose publique et contribuer à l’amélioration du vécu de notre population,
3. de travailler à l’intensification et à l’assainissement de la collaboration avec le Conseil économique et social en vue de renforcer l’exercice démocratique, l’éthique et la justice sociale,
4. de promouvoir le savoir et le savoir-faire à travers la formation continue de tous (élus et administratifs) et le renforcement des capacités managériales à travers des échanges d’expériences avec les autres Parlements du monde en commençant par ceux qui sont nos partenaires,
5. d’œuvrer, dans la mesure du possible, à l’amélioration des conditions de vie des Sénateurs et de leurs collaborateurs en prônant et en encourageant des œuvres de paix, de justice et d’amour. Et cela, dans un dialogue toujours franc, honnête et proactif,
6. de relancer la problématique et l’implémentation de la Caisse Nationale de péréquation avec les Caucus Provinciaux, cette activité étant capitale pour notre crédibilité commune auprès de nos Provinces respectives, mais aussi vitale pour leur développement, qui constitue la finalité constitutionnelle même de cette caisse,
7. de travailler à la promotion d’un « Défenseur de Droits de la République », idée déjà proposée avant nous par plusieurs sénateurs qui nous ont précédés, aux fins de protéger les droits de nos concitoyens et d’assurer ainsi un meilleur suivi en vue d’une plus justice sociale.
Âgé de 56 ans et originaire du territoire de Kabare, dans le Sud-Kivu, le sénateur postule ce poste sous le label de A/VK 2018.
MD