Le ministre de la Formation professionnelle, maître Marc Ekila, tient à la viabilité des centres de formation, conformément à la loi en République démocratique du Congo. Pour s’en assurer, ce membre du gouvernement a échangé, lundi dernier, à Kinshasa, avec les promoteurs, chefs de centres et détenteurs des mandats de gestion des centres au pays.
Dans les échanges, le patron de la Formation professionnelle a d’abord rappelé sa mission qui consiste en l’application de la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, sous la conduite de la première ministre, Judith Suminwa, de redresser le secteur de la formation professionnelle.
Pour le désordre constaté dans ce secteur, qualifié de constat désolant suite à l’existence des centres fictifs et non conformes à la loi, le ministre Ekila a appelé au changement. Il a dit compter sur l’apport de tous pour parvenir à ce changement.
« À mon arrivée à la tête de ce ministère suivant la volonté de son excellence monsieur le président de la République et celle de la première ministre, j’ai trouvé un désordre qui ne dit pas son nom : un désordre en termes de gestion du personnel, un désordre en termes de centres de formation. Quand je dis centres de formation, je vois le personnel, je vois les contenus de la formation, je vois l’organisation de la formation, je vois même la viabilité de ces centres. Nous devons redresser la situation ensemble. Comment redresser la situation ? Il faut d’abord mettre de l’organisation », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le numéro un de la Formation professionnelle a plaidé pour un secteur accessible à tous et qui doit être la clé pour le développement d’une main d’œuvre locale compétitive, avant d’appeler ses hôtes à mettre en place une structure qui doit jouer le rôle d’interface pour un cadre permanent d’échanges.
Au cours de la même journée, Marc Ekila a reçu en audience, dans son cabinet de travail, le coordinateur de l’Agence pour le développement du numérique en RDC (ADN), Dominique Migisha.
Selon le ministère de la Formation professionnelle, cette séance de travail s’inscrit dans l’idée d’accompagner la formation professionnelle dans la gestion digitale et optimale des centres de formation du pays.
Il faut noter que l’Agence pour le développement du numérique est un service public chargé d’évaluer et d’accompagner la transformation digitale en République démocratique du Congo.
Prince Mayiro