Le territoire d'Irumu, l'un des cinq de la province de l'Ituri situé au nord-est de la République démocratique du Congo, reste, à ces jours, confronté aux difficultés liées aux infrastructures scolaires, depuis 3 ans. Cette situation est due à la destruction de plusieurs écoles lors de la montée en puissance des attaques des groupes armés locaux et étrangers.
La société civile forces vives, par le biais de son coordonnateur territorial, Pascal kisezo, plaide auprès du gouvernement congolais pour la reconstruction de ces infrastructures scolaires.
"Le territoire d'Irumu relève plusieurs défis notamment celui de manque de plusieurs infrastructures scolaires détruites lors des attaques des groupes armés (...) Lors de l'année scolaire écoulée, nous avions observé le surpeuplement des écoliers dans plusieurs écoles des villages touchés par ces destructions infrastructurelles. Au lieu de 50, voire 55 écoliers, l'on pouvait comptabiliser une salle entre 100 et 120. Nous demandons au gouvernement congolais de penser à la reconstruction de ces infrastructures scolaires détruites", a-t-il plaidé.
Selon ce cadre de la société civile, l'accalmie observée ces jours dans certaines parties du territoire d'Irumu a permis le retour volontaire de la population dans leurs milieux respectifs.
Il convient de rappeler que le secteur de l'éducation fait face aux difficultés dans la chefferie de Walese-Vonkutu dans la partie sur du territoire d'Irumu.
Depuis plus de 5 ans, toutes les écoles de l'axe routier Komanda-Luna le long d'au moins 65 kilomètres sur la RN 4 ont été contraintes de fermer leurs portes et fonctionner en déplacement, à Komanda, chef-lieu de la chefferie voisine des Basili suite aux cruautés des rebelles d'Allied democratic forces (ADF).
Joël Losinu, à Bunia