Au cours d'une réunion tenue avec les opérateurs économiques du secteur pétrolier, le jeudi 17 octobre, au sein de son cabinet de travail, le vice-premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mikolo Samba, a rassuré ces derniers, au nom du gouvernement central, quant au paiement des manques à gagner dus à la nouvelle structure des prix.
Ces assurances ont été soulignées par Mukoko Samba auprès des pétroliers réunis au sein du Groupement professionnel des distributeurs de produits pétroliers (GPDPP), suite à sa décision récente portant sur la baisse du prix du litre de carburant à la pompe. Ce prix est désormais fixé à 2.990,49 francs congolais pour l'essence, contre 3.340 francs, et à 2.979,73 francs pour le gasoil, contre 3.435 francs, dans la zone Est de la République démocratique du Congo.
"Nous avons reçu des assurances du gouvernement que tous les manques à gagner seront réglés dans les meilleurs délais, et donc nous sommes plutôt confiants. Nous avons toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement, et nous pensons que ce n’est pas le moment où les uns et les autres pourraient abandonner les promesses tenues", a déclaré Franck Bosaert, directeur général de SOCIR et président du GPDPP, cité par l'ACP.
De son côté, le directeur général de Total Énergies et vice-président du GPDPP, Babah Diallo, a révélé que la rareté du carburant observée dans les stations de service est due à cette mesure du gouvernement. À présent que les divergences ont été aplanies, la vente régulière peut reprendre.
"La queue que vous avez observée dans les stations-services est liée au fait qu’il y a eu un engouement à la suite de cette baisse de prix d’une part, et d’autre part, certaines stations-services ne vendaient pas. Il y a donc eu une complexification au niveau des livraisons de la SEP, puisque l'afflux a été important, augmentant ainsi le volume. Il s’agit du principe de l’offre et de la demande. Maintenant que les divergences avec les autorités congolaises sont aplanies, nous rassurons la population d’un approvisionnement régulier en carburant. La situation est en train de redevenir normale dans les stations-service", a-t-il indiqué.
Par son arrêté portant sur la baisse du prix du carburant à la pompe, entré en vigueur le jeudi 3 octobre dernier, le vice-premier ministre chargé de l'économie nationale, le professeur Daniel Mukoko Samba, a précisé que cette mesure vise à soulager le panier de la ménagère.
Murphy Fika