La coordination provinciale de la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) dans la province de la Tshopo plaide pour le renforcement de l'effectif des policiers dans la commune de Makiso, précisément dans le quartier Plateau médical où il ne se passe des nuits sans enregistrer des cas de braquage et des cambriolages des hommes armés.
La structure de la société civile a fait ce plaidoyer, jeudi 17 octobre, dans la ville de Kisangani, lors d'une audience qui lui a été accordée par le commissaire provincial de la police nationale Congolaise (PNC), le général François Kabeya.
À en croire Gentil Sefu, vice-président de la NDSCI Tshopo, au cours de cette audience, il était question non seulement de plaider pour le déploiement des policiers dans la région, mais aussi de présenter la situation sécuritaire dans la commune de Makiso. La circulation des taximen motos pendant les heures tardives était également au menu de leurs échanges.
Préoccupé par la situation sécuritaire dans cette partie de la ville de Kisangani, le général François Kabeya a ainsi ordonné le déploiement des policiers pour protéger les civils et leurs biens en dissuadant les actes des bandits à mains armées.
Par ailleurs, le numéro un de la Police nationale congolaise dans la province de la Tshopo a invité les conducteurs motos nocturnes au port de gilets, insistant sur leurs motos doivent avoir des plaques d'immatriculation pour permettre à la police de les identifier pendant les opérations de patrouilles.
Notons que plusieurs autres quartiers de la ville de Kisangani font face à l'insécurité des bandits armés qui tuent, pillent et commettent d'autres violations des droits de l'homme malgré les patrouilles menées par les éléments de l'ordre.
Reagan Bin Kakani, à Durba