Plus de 12.700 déplacés de guerre qui ont retourné dans leurs villages d'origine en chefferies des Mobala, Andisoma, Babelebe et Basili éprouvent d'énormes difficultés liées à leur prise en charge.
Ces déplacés retournés sont confrontés au manque d'abris, carence d'eau potable et aux situations alimentaires alarmantes, a alerté ce mercredi 04 juin 2025, Etienne Mwere, un activiste de droits humains en territoire d'Irumu.
"Nous nous sommes rendus sur terrain dans les chefferies des Mobala, Andisoma, Babelebe et Basili et nous avons retrouvé qui la situation humanitaire est précaire, outre l'accalmie qui s'observe dans ses différentes entités, le besoin en assistance est immense", a-t-il alerté.
Ces défis humanitaires chaotiques remettent en cause la nécessité d'une assistance urgente de la part du gouvernement congolais et ses partenaires afin de venir aux rescousses de ces démunis qui respirent l'air de la paix et éprouvent des difficultés vitales.
Dans plusieurs agglomérations du territoire d'Irumu, des déplacés retournés font également face au phénomène de banditisme récurrent de leurs produits champêtres par des hommes inconnus porteurs d'armes blanches et à feu. Ces derniers qui dépendent des activités agricoles plaident au gouvernement congolais de sécuriser les zones en proie de l'insécurité afin de leur permettre d'exercer avec quiétude leurs activités.
Joël Losinu, à Komanda