
Des pluies diluviennes qui se sont abattues, le mardi 26 août dernier, sur Lodja, l’un des six territoires de la province du Sankuru ont laissé derrière elles un paysage de désolation, avec d’importants dégâts matériels.
Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs habitations se sont effondrées, tandis que les toitures d’écoles, d’églises et même d’une station de radio locale ont été arrachées.
L’administrateur du territoire, François Muledi Onolola, a indiqué que les équipes locales poursuivent avec l’évaluation des dommages pour établir un premier bilan.
« On n'a pas jusque-là le bilan exact pour qu'on vous dise (...) Nous sommes gérés par la province, nous avons informé la province, je pense que lorsque la province aura le bilan officiel et définitif à ce moment, elle pourra intervenir », a-t-il déclaré dans un entretien à 7SUR7.CD, le mercredi 27 août dernier.
Au stade actuel, aucun plan officiel de secours n’avait encore été annoncé jusqu'à l'après-midi du mercredi dernier. Une situation qui accentue l’inquiétude de la population. En attendant, la société civile appelle à une mobilisation d’urgence pour venir en aide aux familles touchées par cette catastrophe.
« Les dégâts sont très incalculables, surtout au centre de Lodja. Nous voudrions une assistance auprès du ministère de la Solidarité pour que ces victimes qui vivent sous la belle étoile puissent avoir une subvention de l'État congolais afin qu'elles puissent se rétablir », explique à 7SUR7.CD Jean-Paul Ndjadi, un acteur de la société civile à Lodja.
La situation n'est pas seulement déplorable au centre de Lodja, dans la cité de Tshumbe à plus de 30 kilomètres du centre de Lodja, des dégâts liés aux pluies diluviennes ont aussi été signalés.
Alain Saveur Makoba, à Kananga