Mavatiku Michelino a marqué en lettres de noblesse ses prestations de guitariste dans de grands ensembles de musique congolais. Wuta Mayi compère du précité, a eu un parcours de chanteur- auteur- compositeur empli d’allégresse, dont l’apogée, dans les décennies soixante-dix et quatre-vingt a fait tache d’huile dans le contexte national et international. Malou et Patou, deux talentueuses du chant, ont également apporté leur concours à la réalisation de l’œuvre qui est attendue sur le marché. Toussaint Lyondholi est le frère des « Yondho Sisters » (les deux sœurs dont le public a gardé le souvenir des prestations dans l’Afrisa international de Tabu Ley, fin décennie soixante-dix). A Kalamu, entité qui l’a connu jeune, les actions de charité de TL aux enfants orphelins de cette commune, grâce au partenariat avec la Fondation Maître Taureau, font encore parler de lui.
En somme, Toussaint Lyondholi s’apprête à asseoir son empreinte sur le marché de la musique, en un temps où les mélomanes des deux rives du fleuve Congo sont dans l’attente de nouveautés. Car le phénomène « Combattants »dans l’espace Schengen a plongé la musique congolaise dans une traversée du désert sans précédent. L’artiste Pépé-Felly Manuaku Waku a recommandé le dialogue aux Congolais. « Cette situation a fait régresser la musique congolaise dans certains contextes. Pourtant pendant des décennies, la musique congolaise « colonisait » toute l’Afrique noire. Mais hélas à ce jour, d’autres musiques font surface dans nos cieux. Le dialogue entre Congolais est la voie indiquée pour harmoniser cette situation qui inquiète certains métiers liés à la production musicale », a-t-il dit.
Payne