La secrétaire générale du Mlc, Eve Bazaiba Masudi n’attend que la convocation de la police de parquet pour se présenter. Son dossier a été transféré par le procureur général de république, Flory Kabange Numbi au commissaire général adjoint de la police judiciaire pour des investigations préliminaires. Le document du PGR fuité arrose les réseaux sociaux. La députée Mlc est accusée par les jeunes du parti présidentiel d’imputations dommageables, incitation à la haine et outrage au chef de l’état. Les jeunes leaders du Pprd avaient déposé une plainte contre la SG du Mlc le 27 mai dernier. Ils ont mal digéré que la dame de fer tance le chef de l’état le jour de la marche de l’opposition. Selon la cellule de base spécialisée du parti présidentiel, Bazaiba était partie trop loin en criblant le président de la république inutilement à travers une vidéo qui a fait le buzz sur le net. La députée allongée au siège arrière de sa jeep, avait tiré à boulet rouge sur le président Kabila le responsabilisant de tout ce qui lui était arrivé. Lors de la manifestation du 26 mai dernier, la courageuse secrétaire générale du parti de Jean Pierre Bemba avait été blessée alors qu’elle se trouvait à la tête du peloton avec Fayulu et Kamerhe. Elle avait affirmé qu’on avait tiré sur elle à bout portant. Heureusement que la balle avait frôlé sa jambe. ‘‘La situation avait commencé à dégénérer et dans ce brouhaha, j’ai compris que la stratégie était de m’isoler de la population. Dans les secondes qui suivent, j’ai entendu quelqu’un charger (son arme) et il a tiré sur moi à bout portant. J’ai eu le reflexe de tomber directement et la balle m’a traversé au mollet gauche. Je ne réalisais pas que j’étais blessée. Par la suite, j’ai senti ma jambe lourde et en regardant, j’ai vu le sang qui coulait, j’ai beaucoup saigné’’, avait-elle témoignée au micro de la presse. Ses graves accusations ont été rejetées par la police. Pour le colonel Mwanamputu, le porte-parole de la police, la députée Mlc s’est blessée quand elle est tombée. Mais jusqu’aujourd’hui, Bazaiba boitille encore. Elle doit s’appuyer sur des béquilles pour bien marcher. Avec ses remords, elle attend être convoquée pour se défendre. Son entourage affirme qu’elle affiche toute la sérénité et ne manifeste aucune inquiétude. Par contre, les jeunes leaders attendent que la justice redresse la présidente de la commission socioculturelle de l’assemblée nationale qui a versé dans le mensonge en imputant faussement les causes de sa blessure au chef de l’état. La personnalité du chef de l’état est sacrée et donc, c’est une leçon qu’on doit donner à tous ces opposants qui passent leurs temps à saper sans raison l’image du raïs, a rappelé l’un d’eux.