Des experts du Bureau des Banques Centrales du COMESA se sont retrouvés hier, lundi 1er août, à Pullman Hôtel de Kinshasa, dans le cadre de leur 37ème réunion. C’était en prévision de la réunion du comité des gouverneurs de ces institutions financières Africaines qui se tiendra demain, mercredi 3 août. Plusieurs objectifs étaient poursuivis notamment, faire le point sur le rapport d’étape sur la mise en œuvre du Système Régional de Paiement et de Règlement (REPSS) ; l’état de la mise en œuvre des décisions de la 21ème réunion des gouverneurs du COMESA ; les états financiers vérifiés de la Chambre de Compensation du COMESA (CCC) pour l’exercice clos du 31 mars 2015. Et, à l’issue des échanges fructueux, les participants ont proposé l’implémentation du programme de l’institut monétaire et la chambre de compensation par rapport au système de paiement.
La Banque Centrale du Congo (BCC) est prête à augmenter son système de paiement, étant donné qu’elle va bientôt passer au mode RTGS, qui va faciliter notamment, le recouvrement des recettes qui proviendront des ressources d’exploitations étant donné qu’elle travaille dans le système REPSS.
Selon M. Kayembe wa Kayembe, DG en charge de la politique monétaire, l’idée, en organisant ces assises, était d’examiner le rapport d’activités entreprises, surtout, sur la mise en œuvre de la réunion précédente, soit la 21ème du genre, tenue l’année dernière à Kinshasa. Il était, également, question de passer en revue l’état de mise en œuvre des décisions des options levées, ainsi que le rapport de l’institut monétaire du COMESA. Pour ce faire, les participants ont résolu de mettre en exergue certains points qui nécessitent l’approbation des gouverneurs lors de la réunion du 3 août. Il s’agit du système de paiement et règlement et le fait d’essayer de mettre en exergue certaines positions qui nécessitent leur approbation lors de la réunion prochaine.
Et, en marge de cette réunion, il se dégage que le REPPS est opérationnel et fonctionne très bien, entendu que beaucoup de pays ont adopté ce système. ‘’Un plus grand nombre de pays du COMESA ont adhéré à ce système’’, dit-il. Ce qui est un signe de satisfaction pour lui. Aussi, toujours, est-il qu’il a été noté un faible volume de transaction par rapport au potentiel du système, alors que c’est un aspect intra régional. Il se dégage qu’il existe encore des transactions qui se dénouent en dehors du système de paiement. A cela, il a été recommandé aux Gouverneurs de sensibiliser les Banques commerciales pour que les transactions passent par le système de règlement REPSS. Car, c’est un processus qui offre beaucoup d’avantages en termes de coût par rapport à d’autres.
En ce qui concerne la mise en exécution des décisions prises par les gouverneurs dans les réunions précédentes, il a été noté une satisfaction en matière d’exécution. ‘’Nous sommes à un taux d’exécution au-delà de 70 %’’, a-t-il déclaré. Et, au niveau de l’Institut Monétaire du COMESA, toutes les actions inscrites en grande partie à la période de janvier à juillet ont été réalisées. Ce qui a permis aux Banques Centrales de profiter de cette séance de renforcement de capacité. Et, pratiquement, toutes ont envoyé leurs experts à l’institut pour prendre part aux ateliers et séminaires organisés dans les domaines différents liés essentiellement, à la stabilité de politique monétaire et financière. Les autres rencontres pour ce faire, ont porté sur des sujets qui intéressent les banques centrales ainsi que les économies, en particulier.
Evaluation de Déogratias Mutombo
Parlant de la reconduction pour un deuxième mandat de Déogratias Mutombo à la tête de ce Comité des Gouverneurs, les résultats sont satisfaisants. Et pour cause ? Les progrès réalisés quant à l’adhésion de plusieurs pays au système REPSS. Au-delà, il s’est tenu beaucoup d’activités au niveau de l’institution monétaire du COMESA. Une situation attestée par la multiplication par deux de son budget. Un motif de joie pour la BCC qui est à la tête de ce comité des gouverneurs.
Judith Asina