Le slogan d’éveil « Femmes, allons-y », initié par les journalistes Rachel Kitsita et Elysée Bilonda, a fait l’objet de la marche de conscience des femmes des médias de Kinshasa.
En marge de la clôture du mois de mars dédié à la femme, les journalistes Rachel Kitsita et Elysée Bilonda lancent le slogan « Femmes, allons-y » pour affiner des actions et réflexions sur la promotion des femmes congolaises dans un cadre d’équité et de justice.
La présentation du slogan « Femmes, allons-y » a connue une marche de conscience qui a regroupé une centaine d’étudiantes et femmes des médias de Kinshasa autour des initiatrices de l’activité.
Ces dernières ont bravé la pluie torrentielle qui a arrosé la ville hier jeudi 31 mars. De fait, elles ont parcouru la distance comprise entre la place de la Gare centrale sur le boulevard du 30 Juin, point de départ, et l’esplanade en face du Palais du peuple, à Lingwala, point de chute de la marche...
La présidente de « Femmes, Allons-y », Rachel Kitsita, a présenté un perçu global du rôle de la femme dans le développement de la société.
Cette journée vise surtout à entamer ou à développer une réflexion qui nous permette de s’engager dans la prise en compte des relations de genre. Nous devons participer au développement de notre pays. Ce qui implique également notre regard soutenu à la gestion de la chose publique. La femme doit avoir un mot à dire dès lors qu‘elle constitue la majorité de l’électorat du pays », a-t-elle déclaré.
Selon elle, il faut souligner les rôles de la femme dans le développement et d’examiner la prise en compte du genre dans la pratique.
Après la marche, un concert donné par l’orchestre de l’Institut supérieur d’informatique, programmation et analyse (ISIPA) a rythmé l’ambiance de la soirée. A ce rendez-vous, se sont joints des hommes dits « genres », notamment le directeur général de l’ISIPA, Martin Ekanda, et le président provincial de l’Union nationale de la presse du Congo (UN PC), Jean-Marie Kasamba qui, du reste, a loué l’initiative des femmes des médias de Kinshasa.
Par Pitshou MULUMBA