Sepp Blatter a annoncé mardi sa démission de la présidence de la Fifa à la suite des nombreux scandales financiers et de corruption qui éclaboussent l’institution. M. Blatter, 79 ans, en poste depuis 1998, a indiqué qu’il convoquait un congrès extraordinaire où il remettra en jeu son mandat et au cours duquel son successeur sera élu.
« Même si j’ai été réélu, je n’avais pas le soutien de tout le monde du foot », a affirmé l’ex-président de la Fédération internationale de football association (Fifa).
La Fifa « face à des défis qui ne s’arrêtent pas, a besoin d’une profonde restructuration », a dit Blatter.
Des sources officielles annoncent l’organisation d’un congrès extraordinaire entre décembre 2015 et mars 2016 pour élire un nouveau président.
Sepp Blatter a été réélu pour un cinquième mandat dans un contexte de corruption qui a miné la Fifa. La fronde qui a mené à l’interpellation de plusieurs hauts dirigeants de la Fédération mondiale est partie des Etats-Unis.
Pour le président de la Fifa « choqué » par les accusations de corruption généralisée venue de la ministre de la justice américaine, « Il y a des signes qui ne trompent pas ».
« Les Américains étaient candidats à la Coupe du Monde de 2022 et ils ont perdu. Les Anglais étaient candidats à la Coupe du Monde 2018 et ils ont perdu. C’est justement avec les médias anglais et les Américains que le mouvement est venu… Si les Américains ont à faire avec des délits d’argent ou de droit commun qui concernent des citoyens nord ou sud-américains, qu’ils les arrêtent là-bas, mais pas à Zurich alors qu’il y a un congrès. »
Avec l’AFP et l’Echos