DCMP à grand pas, Renaissance à petit pas

Mercredi 22 octobre 2014 - 08:30

Depuis la scission, DCMP subit une comparaison chaque jour devant son dissident Renaissance. Engagé chacun dans son championnat, Dcmp a bien entamé sa page de 2014 en groupe B de la Linafoot.
Par contre, Renaissance titube au championnat kinois, Epfkin. En trois journées, Dcmp a la totalité des points pour ses trois matchs joués, soit 9 points. De l’autre coté, Renaissance qui semble voler la vedette à Dcmp, enregistre deux matchs nuls sur terrain et une victoire, qui font 5 points dans l’actif du club à la couleur Orange.
La dernière démonstration de Dcmp remonte du samedi 18 octobre, où DCMP s’s’est imposé face au CS Makiso (1-0). Le DC Motema Pembe de Kinshasa a obtenu une victoire au finish devant un Makiso de Kisangani ultra défensif, battu par 1-0, samedi au stade Révérend Père Raphaël de la Kethulle, en match comptant pour la 3ème journée du 20ème championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), groupe B. Les protégés de l’entraîneur Sabiti Saïdi ont opté pour un regroupement derrière afin de gêner l’évolution de leurs adversaires. Malheureusement, est arrivé une faute de main commise dans la surface de réparation et sanctionnée par un penalty que le capitaine et deuxième avant-centre du DC Motema Pembe, Salakiaku Matondo (62ème), a vu le gardien boyomais Wawina repousser en corner. Dans son élan, le team vert-blanc-rouge kinois n’a pas été récompensé sur une tentative de Ngoy Emomo (63ème) dont le tir s’est écrasé sur la barre transversale. Alors qu’un nul paraissait inéluctable, une incorrection sur le flanc gauche a été sifflée. Du pourtour Est a été entonnée la chanson réclamant «un but du soir» que, sur un coup franc magistralement exécuté, le nouveau demi défensif Ava Dongo (89ème) a livré un puissant coup franc pour la lucarne opposée, provoquant des scènes de délire dans tout le stade. En trois journées, on peut déjà dire que les immaculés ne regrettent rien sur le départ de Mukuna et autres lieutenants, Musanganya et consorts. Par contre, chez les Renaissants, la chasse aux entraineurs a débuté. Aussitôt, ils recherchent la faute ou la raison de leur marche à petit pas dans le chef de l’entraineur qui est déjà pointé du doigt.
C’était devant Real Impact qui s’est soldé par un nul vierge que les supporters de Renaissance se sont insurgés sur leur entraineur, réclamant que la victoire, et rien d’autre.
fidele kasole