Déclaration du Centre Nganda : La Société Civile/Forces Vives s’oppose à tout glissement

Lundi 26 octobre 2015 - 16:03

La Société Civile/ Forces Vives, réunie du 21 au 23 octobre 2015 au Centre Nganda, dans la commune de Kintambo, a bouclé son deuxième congrès par une « Déclaration finale ». Celle-ci s’est articulée autour du refus de cette structure de tout glissement des mandats des élus (députés provinciaux, députés nationaux; sénateurs, gouverneurs de province,) de 2006 et 2011 en général et de celui du Chef de l’Etat, en particulier, car constitutionnellement verrouillé. Cette prise de position a été affirmée à l’issue d’un large tour d’horizon des problèmes socio-politiques, économiques et sécuritaires du pays.

 

Dans son mot de clôture, Magguy Kiala; Coordonnatrice, s’est réjouie de l’unité retrouvée au sein de la Société Civile/Forces Vives, dont les délégués étaient venus des 26 provinces de la République, mais aussi de leur identité d’approche ‘de tous les sujets inscrits à l’ordre du jour. On retient ainsi de la déclaration finale du vendredi 23 octobre que la Société Civile/Forces Vives est pour le respect strict de toutes les dispositions constitutionnelles réglementant la durée et le nombre des mandats de tous les élus.

 

S’agissant du processus électoral en cours, elle exige des élections libres, transparentes et apaisées en 2016, à tous les niveaux. C’est dans cette optique qu’elle souscrit au projet de Dialogue inclusif déjà consigné dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et recommande à toutes les parties prenantes (CENI, Majorité Présidentielle, Opposition, Société Civile et Communauté internationale) de s’investir dans la recherche d’un consensus autour du calendrier électoral et de la tenue des élections.

 

Pour ce qui est de la désignation de Corneille Nangaa comme candidat unique des confessions religieuses à la succession de l’Abbé Apollinaire Malumalu à la tête de la CENI, la Société Civile/Forces Vives a indiqué en avoir pris acte. Selon cette structure,’ tout devrait être fait pour ne pas déstabiliser la CENI et faire le lit de tous ceux qui sont à fa recherche des facteurs susceptibles de favoriser le « glissement » des mandats des animateurs actuels des institutions de la République.

 

En ce qui concerne lé découpage territorial, elle se dit favorable au démembrement de plusieurs anciennes provinces, selon les prescrits de la Constitution, mais à condition que cela ne donne pas lieu à un nième prétexte pour « glisser ».

 

Interpellée par l’insécurité qui secoue la partie Est du pays, et particulièrement les territoires de Beni et Nyaragongo, la Société Civile/ Forces Vives invite le gouvernement à prendre très au sérieux la menace terroriste incarnée par le rebelles de 1’ADF/NALU et arrêter les dispositions requises pour sécuriser les personnes et leurs biens sur l’ensemble du territoire national.

Par KIMP