Rien n'a été conclu mardi. Même jusque tard la nuit, l'opposition et la majorité ne se sont pas accordées sur le scrutin à organiser en premier. L'opposition exige la présidentielle avant toute chose. La Majorité, elle, réfute cette idée. L'ordre des élections bloque les pourparlers. Malgré les appels du facilitateur Edem Kodjo et du groupe de soutien international, aucune évolution n'a été notée. L'opposition pense que la majorité doit concéder sur ce point. Déjà, accepter la refonte du fichier électoral a été pour l'opposition une concession majeure. Et elle n'entend plus aller plus loin. Hors, si la majorité accepte la présidentielle avant les locales bouleveserait son schéma. Entre-temps, l'opposition ajoute d'autres exigences. Elle demande la démission du gouvernement Matata pour avoir échoué d'organiser les élections dans le délai mais surtout la recomposition du bureau et de la plénière de la centrale électorale. Deux conditions qui renvoient la majorité aux cordes. Le pouvoir a le choix à faire entre concéder ou tout perdre avec l'échec du dialogue.
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