Dossier brulant Judo : Animant un point de presse samedi 10 janvier Me Abibo et la Fénacoju mettent les points sur les ‘’i’’

Lundi 12 janvier 2015 - 13:13

D’entrée de jeu, Me Abibo, l’orateur principal a souhaité les vœux les meilleurs aux journalistes à qui il a expliqué qu’il devait être entouré de tous les membres de la Fénacoju. Malheureusement, un membre d’honneur, M. Gentiny Ngobila a perdu son père. Raison pour laquelle d’autres sont partis représenter la fédération. C’est un point de presse un peu spécial par rapport à d’autres, dont l’objectif consiste à mettre les points sur les ‘’i’’ et insister auprès des amis de la presse (4è pouvoir) la responsabilité qui est la leur. De même, il a saisi l’occasion pour révéler que le souci de la fédération de les réunir à son siège, c’était pour dire que dans notre pays, le lieu confié à la fédération par les autorités, c’est Dima n° 10 là où on retrouve également d’autres fédérations. Surtout, il a rappelé aux journalistes la responsabilité qu’ils ont vis-à-vis de l’opinion et de la population à qui ils distillent des informations matin et soir. Le faisant, chacun a le devoir d’aller à la source pour livrer des informations vraies.
Entrant dans le vif du sujet, Me Abibo précise qu’en RDC, il y a la Loi sportive qui désigne le Comité Olympique Congolais comme interface du gouvernement vis-à-vis du mouvement sportif. Prenant les journalistes en témoins, il rappelle qu’en 2014, ils étaient là lors des élections de la Fénacoju au siège du COC fin mars. Qu’ils étaient là quand le ministre des Sports Banza Mukalayi avait installé le comité élu de la Fénacoju qui n’était pas seul, car l’on avait installé aussi le comité élu de la Féaco ‘’Athlétisme’’ et de la Fédération de Karaté-Do du Congo au mois d’avril. Et au mois de mai, son comité a commencé à travailler. Ils étaient là également lorsque le président déchu de la Fénacoju avait refusé de faire la remise et reprise. Les autorités avaient mandaté un huissier qui était venu casser la porte du siège à Dima.
Et d’enchainer : ‘’ Il y a une semaine, beaucoup d’entre- vous journalistes m’ont appelé. Président, si vous avez la télé devant vous, essayez de zapper il y a telle chaîne on fait passer une personne (le président déchu), c’est de lui qu’il s’agit. Mon téléphone n’a pas arrêté de sonner. Je sais que c’était vous les journalistes qui me téléphonaient, c’est la raison pour laquelle j’ai du au lieu de me mettre à répondre à tout un chacun, le samedi nous allons nous retrouver et je veux essayez de répondre une fois pour toute. Non seulement répondre, mais mettre les journalistes devant leurs responsabilités, car ils sont des partenaires pas seulement du judo, du COC mais de l’ensemble du mouvement sportif’’.
Poussant un peu plus loin ses éclaircissements, Me Abibo s’étonne que les mêmes journalistes qui ont été présents lors des événements sus évoqués se mettent à s’interroger aujourd’hui qui est président de la Fénacoju. Il trouve que c’est une aberration que quelqu’un passe à la télé pour dire que 2014 était une année blanche, qu’il n’y a pas eu compétitions. Les quatre ententes de Kinshasa ont organisé leur championnat respectif. Il en est de même de la ligue. ‘’Vous étiez là présents’’, insista-il.
Ici, le président Abibo estime que ce n’est pas tout le monde qui dit la vérité. Il pense néanmoins que les journalistes ont le devoir de rectifier le tir et de dire la vérité parce qu’ils ont été présents lors des compétitions des ententes et de la ligue. Lors du challenge Me Kiwa organisé par la Fénacoju, ils ont été là aussi. ‘’Quand une personne veut mentir, vous avez l’obligation et le devoir de rectifier le tir. Il faut le confondre avec les images, les écrits et autres. A la conférence organisée au siège du Comité Olympique Congolais à Limete, j’avais remis aux journalistes les différentes motions de soutien émanant des ligues parce que lorsque les délégués de l’Union Africaine de Judo ‘’UAJ’’ et de la Fédération Internationale de Judo ‘’F.I.J’’ étaient ici en RDC, ils avaient posé la question de savoir si le comité que je préside avait combien des ligues et montrer des documents qui prouvent que ce comité a le soutien des ligues. 24 heures après, sur les 9 ligues, il y avait 8 et le 2è jour, la 9è ligue a fait parvenir sa motion de soutien. Ainsi, sur les 9 ligues que compte la RDC, mon comité a le soutien de la totalité. Prétendre le contraire, c’est faux et archifaux.
Pour être président de la Fénacoju, il faut avoir des ligues et ententes. Si vous recevez un lot des kimonos et matériels, ça ne vous donne le droit d’être président. Soyons sérieux. Non. Le judo est une famille. Si vraiment il est judoka qu’il vienne se joindre à nous. S’il ne vient pas, c’est parce qu’il ne l’est pas. J’étais président de la Fénacoju, je suis parti. Aujourd’hui, je suis de nouveau président. Depuis mai 2014 qu’on a commencé, on a effectué deux sorties à Gaborone où nous avons ramené 3 médailles et au Gabon où nous avons ramené 7 médailles dont 5 en or. Ce ne sont pas des médailles achetées mais gagnées. Qu’on cesse de venir distraire l’opinion. Il faut interpeller vos amis journalistes qui ont peut être été absents lors des événements passées ou qui le font par mauvaise foi. Les journalistes doivent faire leur travail et respecter la déontologie du métier. 4è pouvoir, vous devez vous assumez. Laisser de côté les mensonges et dire que la vérité’’. Nous y reviendrons sur d’autres éclaircissements soulevés suite aux questions de journalistes.

(Antoine Bolia)