Les enseignants étaient renseignés que les forêts telles qu’elles existent de par le monde, sont indispensables à la vie sur terre. Leur importance repose sur les nombreux rôles qu’elles jouent notamment structurer le paysage et produire des matières premières dont vivent près de 300 millions de personnes ; influencer le cycle de l’eau et participer à sa gestion ; influencer la qualité de l’air et le climat…
Sa protection ainsi que sa gestion sont considérées en ce jour comme des tendances socioculturelles fortes et durables. Cela nécessite une information de toutes les générations. Il était temps de partager cette information avec les enseignants, formateurs des élèves.
Pendant la formation, Mme Mélanie Kwigala, coordonnatrice de l’ONG GACC (Great Apes of Congo Center), formatrice, a accentué sur l’importance de l’arbre dans la nature et particulièrement sur l’homme. Elle renchérit en soulignant que la déforestation a accompagné l’homme presque partout où il s’est sédentarisé.Les forêts présentent un intérêt écologique indéniable, mais en raison de l’exploitation forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique diminue. Il est désormais bien établi que la déforestation est le résultat de plusieurs actions déclenchées par des causes variées dont les principales sont humaines. Ces changements se présentent sous de nombreuses facettes et se traduisent par la diminution de l’ozone, la destruction des forêts, les dépôts acides et la concentration accrue des gaz qui piègent la chaleur et qui entraine le réchauffement climatique. Le problème ne pourra être résolu en agissant sur un seul front.
L’action de l’homme dans plusieurs régions du monde conduit à la destruction ou surexploitation des forêts. Cela concerne surtout actuellement les forêts tropicales, et conduit au phénomène de déforestation. La déforestation est le phénomène de régression des surfaces couvertes de forêt. Elle résulte des actions de déboisement puis de défrichement, liées à l’extension des terres agricoles, d’une exploitation excessive ou anarchique de certaines essences forestières et de de l’urbanisation a souligné Lele Michoux Bossay, Directeur du Festivert. Il est donc impérieux de sensibiliser l’homme particulièrement les enseignants et les élèves en la matière.
Les enseignants formés dont 23 femmes, ont été convaincus que la protection de la forêt est une nécessité pour la survie de l’humanité car elle constitue des réserves des gènes et assurent la protection à long terme de la diversité biologique.
La clôture est intervenue le 22 novembre dernier avec la remise des brevets de participation aux enseignants par le Ministre provincial sortant de l’enseignement, Jérôme Kahuka Bueta. Mais bien en avant cela, un diplôme d’honneur a été remis au Gouverneur de la province de Bandundu, Jean Kamisendu, pour le patronage de cette deuxième édition, représenté par son ministre des Mines. Prenant la parole, le ministre provincial, KAUKA, a exhorté les enseignants à pouvoir exploiter cette formation à bon escient, d’écrire des scenarii et saynètes pour les productions théâtrales, prévues au mois de février 2015. Ce festival de théâtre concours a comme objectif, la sensibilisation des élèves sur l’environnement.
Rappelons que ce festival est organisé par le Cartel d’Artistes Educateurs à travers son programme civique adapté à l’éducation environnementale.
Saint Hervé M’Buy