L’événement du jour a eu lieu dans une ambiance carnavalesque devant plusieurs scientifiques et une foule d’invités selects dont les professeurs Simon Katende Kanumuangi, le mari de l’auteure ; et Florent Babaapu Kabilayi qui a préfacé l’œuvre.
Au lendemain de leur 25ème anniversaire de mariage, mieux du jubilé d’argent depuis que Simon Katende et Béatrice Mbuyamba se sont lancés pour le meilleur et pour la vie, dezux anas après le premier titre, une année juste depuis que l’ancien chef des travaux Katende Bitshilualua de l’Upn a été plébiscité Professeur, et la cerise sur le gâteau, au lendemain de la Journée internationale de l’auteur africain, Béatrice Mbuyamba vient de mettre à la disposition des libraires et de toute personne genrée un nouvel ouvrage. La corbeille de succès et de productivité dans cette famille aura été bien pleine.
Pas un sans deux
Ce volume de 118 pages vient après le premier de 116 pages. Il milite en faveur de la femme,… Partie d’une pensée épissée de ‘’monsieur tout le monde’’ en défaveur de la femme, toutes coutumes et cultures congolaises visitées, Béatrice Mbuyamba aura une fois encore le mérite de faire ici une brillante et réaliste étude. Elle est présentée sur base de proverbes, mêlés de témoignages allant dans tous les sens, mais gardant le contrôle du navire d’une plume qui ne cesse de glisser en vue de redonner à la femme congolaise ses lettres de noblesse.
Pensée positive défendue bec et ongles, certes, sagesse africaine comprise, décortiquant à fond et sans mettre un gan de velours sur une main de fer, l’image de la femme africaine en général, congolaise en particulier est peinte et le sera davantage dans cette lutte qu’elle s’est résolument appropriée.
Dans son commentaire, le prof Lukusa a salué les efforts de l’auteure, son analyse, la profondeur de son étude étant donné que tout repose sur une base solide des tribus congolaises tantôt valorisant, tantôt dévalorisant, où la femme subit éperdument des critiques poignantes.
Un riche menu
L’ouvrage se structure autour de trois chapitres. Le premier, Survol notionnel et théorique, en 9 grands points, met un accent sur l’image, le cliché, l’imagination et la représentation, … tout cela à propos de la femme, dans l’approche d’une vision équilibrée. Elle met aussi un accent sur quelques réalités langagières décevantes, l’ambiguïté affective ou indice d’une vision tronquée, sans oublier d’émettre des théories référentielles.
Dans son deuxième chapitre, point d’orgue de cette étude, « Femme congolaise et son image : Vision ancestrale équilibrée ou tronquée » va de la Précision méthodologique à la représentation. C’est le lieu de parler de la méthode de travail adoptée pour accoucher de ce chef-d’œuvre, de la population de l’étude et de la présentation des résultats.
Avant de tirer une conclusion, en toute connaissance de cause, et aligner une bibliographie sélective, Béatrice Mbuyamba a préalablement abordé le troisième et dernier chapitre : celui allant de la Discussion à l’interprétation des résultats.
De l’auteure
Mariée et mère de famille, Béatrice Mbuyamba Ciyole est pétrie d’un bon moule. Détentrice d’un diplômé d’Etat en Commerciale et administrative, un Graduat en Français et Linguistique africaine, une Licenciée en Sciences politiques et administratives, un Master en management,… Elle est en outre bénéficiaire de plusieurs formations, certifiée Sadc (Ethique), OMD (Commerce international), Gender (Ethique),… Actuellement, elle est Directeur a.i à la Direction des Finances internes à Direction générale des douanes et accises, DGDA.
Emmanuel Badibanga