Huit personnes sont décédées de la fièvre jaune sur cent et quinze cas enregistrés, depuis quelques semaines, dans les zones de santé de Kwango, frontalières de l’Angola. Le chef de Division provinciale de la santé du Kwango, Dr Pierre Mwela, l’a confirmé, dimanche 19 juin, à Kenge.
Il a indiqué que sur les 115 cas enregistrés seuls 8 ont été confirmés au niveau de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB), à Kinshasa.
Dr Pierre Mwela a rappelé que la prise en charge de ces cas est assurée par une équipe venue de Kinshasa et composée du ministère de la Santé, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Médecin sans frontière (MSF) ainsi que d’autres partenaires.
Le chef de Division provinciale de la santé du Kwango plaide pour des moyens logistiques pour mener une grande campagne de sensibilisation en vue de baisser la panique qui a gagnée toute la population de cette partie du pays.
Cet avis est partagé par la société civile force vive de Kenge qui s’inquiète de la présence de ce fièvre jaune dans leur province.
La fièvre jaune sévit dans le Kwango un mois après que la RDC avait été confrontée à une pénurie mondiale de vaccins contre cette épidémie.
Le ministre de la Santé, Kabange Numbi avait reconnu un manque de vaccins contre la fièvre jaune au niveau mondial.
La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients.