Ministre de l’Economie, Finances et Budget dans le tout premier gouvernement du président Joseph Kabila, entre 2001 et 2003, le professeur Freddy Matungulu est une référence dans l’envol économique de la RDC. C’est avec lui que la RDC a renoué en 2001 avec les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale). Après s’être retiré de la vie politique – à la suite de sa démission du gouvernement en 2003 - Freddy Matungulu s’était retranché au FMI. Retraité du Fonds, il a retrouvé sa liberté d’expression et nourrit désormais des ambitions présidentielles. A la tête du parti politique, Congo na Biso (CNB), le professeur Freddy Matungulu a un projet pour la RDC. Voici l’appel qu’il lance au peuple congolais. Intégralité.
Mes chers compatriotes,
Je crois à la solidarité, à l’entraide entre les filles et fils de mon pays, la République Démocratique du Congo. Je crois au respect des lois de la République. Je crois au devoir d’intégrité de ses dirigeants.
Ces valeurs, j’aspire à les incarner humblement à la tête de notre pays si vous me faites l’honneur de me porter à la Magistrature Suprême lors de la prochaine élection présidentielle.
Notre pays manque aujourd’hui cruellement de ressort moral et de leadership nécessaires à un président pour le gérer avec efficacité au profit de la majorité de notre population.
Je souhaite dans les prochains mois, si le peuple le souhaite, dans les prochaines années, mettre toute mon énergie et mon savoir-faire au service de notre nation, pour lui permettre de redonner vie à son économie, d’amorcer le processus d’amélioration des conditions de vie des populations et de redonner à ces dernières la dignité et le prestige national perdus.
Je crois en la fin de la marginalisation politique du peuple congolais. Je lui ferai retrouver sa place souveraine à la table des grandes décisions qui affectent le destin et l’avenir de la nation. Sous mon mandat, le peuple congolais retrouvera son droit de sanctionner les dirigeants. Il redeviendra le Patron et les dirigeants ses dignes Serviteurs. Je désire un pays où personne ne sera au-dessus de la Loi.
Je souhaite créer une société ouverte au débat, à la pluralité de ses idées et de ses opinions dans laquelle le vote sera le reflet des choix politiques des électeurs. Je garantirai la représentativité des élus grâce à la tenue d’élections véritablement libres et transparentes, mais également par l'obligation pour les gouvernants de rendre compte au peuple.
J’ambitionne, si vous m’en donnez mandat, de transformer les abondantes ressources naturelles du pays en richesses pour ses populations. Pour y arriver, je mettrai en place un environnement qui permettra à tous les Congolais, à commencer par les plus défavorisés, de se sentir et d’être impliqués dans la conduite de la nation, de mettre leurs talents au service du pays. Dans cette perspective, le prestige social de la bonne éducation sera rétabli et le travail bien fait reconnu à sa juste valeur.
Comme je l’avais fait en tant que ministre de l’Economie, des Finances et du Budget (de février 2001 à avril 2003), je relancerai le combat contre la corruption et les abus de pouvoir. Sans faire la chasse aux sorcières, je m’emploierai à faire de la République démocratique du Congo un Etat de droit respectable.
Cette respectabilité retrouvée du pays favorisera le retour des investisseurs, y compris des compatriotes de la Diaspora, et la création d'emplois nouveaux, générateurs et porteurs de revenus stables pour nos populations, dans tous les grands secteurs de l'économie.
Dans un tel environnement, la croissance, sous-tendue par une solide stabilité macroéconomique, deviendra inclusive, partagée, et bénéficieraà la majorité de la population congolaise.
Chers compatriotes,
Aujourd’hui, j’annonce mon intention de me porter candidat et m’apprête, avec enthousiasme, à me mettre en ordre de bataille pour prendre en main le moment venu, si tel est votre vouloir, le destin de notre cher et beau pays.
Freddy MATUNGULU MBUYAMU ILANKIR