D'épaisses fumées s'échappent dans le ciel au qaurtier Afia Bora. Lundi noir pour les habitants de cette partie de la capitale du Nord Kivu. Ils se sont réveillés avec des bruits assourdissants de grenades lacrymogènes. On parle des badauds qui auraient brûlé des pneus et placé des barricades pour empêcher toute circulation. Des éléments de la police se sont déployés rapidement pour dégager la chaussée. Ils ont utilisé les gaz lacrymogènes pour disperser ces jeunes, indique un temoin. Malgré l'appel du maire de la ville demandant la population à vaquer librement à ses occupations tout en insistant qu'il n'y avait pas de ville morte, la peur semble habiter les gomatraciens. Les parents ont hésité d'envoyer leurs enfants à l'école. Au rond point Signers lieu choisi pour le départ de la marche, la police a pris position. Le dispositif a été mis en place pour sécuriser les manifestants. La marche sera encadrée mais elle n'arrivera pas au siège de la Ceni. Elle va s'arrêter à l'enclos de Cadastre à quelques cents mètres du bureau provincial de la centrale électorale. Selon la mairie, seul un petit groupe ira déposé le mémo à la Ceni.
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