Accompagner le gouvernement rd-congolais dans l’accroissement de son économie est le plus grand souci de Standard Bank RDC à l’horizon 2050. Identifier, sécuriser, soutenir et encadrer les secteurs-clés créateurs de richesses en Rd-C est l’une des préoccupations majeures de cette banque et son implication dans la réalisation de l’édition 2014 de l’IPAD, à Kinshasa et à Lubumbashi, au Katanga.
Les mines de cuivre rd-congolais n’ont jamais été aussi performantes que depuis ces dernières années. En termes de production minière, la Rd-C a franchi le cap de 900 milles tonnes de cuivre en novembre 2013, devenant ainsi le 1er producteur du continent. Ce succès est d’autant plus remarquable qu’il représente près de 2 fois la meilleure performance du pays dans les années 80 (450.000 tonnes) et donne le sentiment que les mines rd-congolaises prennent le chemin de leur gloire d’antan. Une telle conclusion serait prématurée tellement les défis restent importants.
Cependant, le rendez-vous minier annuel qu’est l’IPAD n’est pas seulement l’opportunité de constater les avancées d’une industrie centrale dans le débat économique rd-congolais. C’est également l’occasion de prendre du recul sur les ambitions légitimes de la Rd-C et de considérer les développements qui affectent ou affecteront l’industrie en République Démocratique du Congo comme à l’échelle globale. Il est de bon aloi que les acteurs de cette industrie s’interrogent sur les conditions et opportunités qui peuvent faire de la Rd-C, une province minière par excellence sur le continent.
C’est dans cet esprit que le Directeur Général de Standard Bank, Eric Mboma a invité l’assistance à la réflexion en parcourant 5 secteurs clés susceptibles de changer ou d’influencer le monde : la croissance de la population dans les pays en développement, l’accélération de l’urbanisation en Afrique et en Asie, la croissance du PIB des économies émergentes, le vieillissement de la population et de la main d’oeuvre des pays développés ; et la facilité de la pratique des affaires, des opérations commerciales.
L’évolution de l’économie mondiale à l’horizon 2050 va entrainer un basculement accéléré de l’économie mondiale vers les pays émergents et en développements. Il faut toutefois rester lucide sur l’importance non négligeable des anciennes puissances économiques qui demeurent importantes et vont continuer à croitre de manière substantielle pour beaucoup d’entre elles : il s’agit de marche confirme, a croissance faible mais assurée qu’il faut continuer de considérer avec une agressivité renouvelée. L’Europe est a la fois un marche et un partenaire stratégique a condition de savoir ce qu’on souhaiter tirer d’un partenariat. De manière générale, les économies qui auront l’intelligence d’intégrer ces nouvelles tendances sauront tirer parti de ces développements pour rebondir et en induire une prospérité nationale et régionale accrue. Ces constats entrainent la nécessite de se réinventer, de redéfinir les enjeux d’une économie qui se veut gagnante au 21ème siècle. De ce fait, Standard Bank a invité le gouvernement rd-congolais et les participants à l’IPAD à la réflexion sur l’avenir de l’économie de la Rd-C à l’horizon 2050, afin de rester significatif sur l’échiquier mondial. L’épanouissement de l’industrie minière rd-congolaise précède celui de l’économie générale dans la mesure où ce plan de l’activité nationale peut drainer les ressources nécessaires pour le reste de l’économie. La Rd-C doit arriver à bien saisir les enjeux en ce qui concerne l’évolution de l’offre et de la demande mondiale afin d’y répondre avec efficience. Le regard de la Rd-C sur l’avenir de son industrie doit emprunter aux méthodes des grandes entreprises minières qui prennent la mesures des tendances de fonds a l’échelle globale pour décider de l’opportunité de développer des projets miniers de grande ampleur qui peuvent avoir une vie longue de plusieurs décennies dans les pays dits a risque. Il est crucial d’avoir une compréhension fine de notre environnement compétitif actuel, et de développer une excellente analyse prospective pour anticiper l’avenir. Si nous voulons un rang respectable pour notre industrie minière et bénéficier tant directement et indirectement de la croissance mondiale de ce 21ème siècle, c’est notre seule option : nous devons sortir des sentiers battus et nous réinventer sans cesser. Notre génération doit graver le changement et l’adaptation dans notre ADN social.
La dernière considération soulevée par Mboma portait sur la qualité de l’environnement des affaires en Rd-C. Au-delà de la performance de la Rd-C, il a souligne l’aspect particulier de la perception qu’ont les investisseurs de notre contexte. Cette perception peut sembler parfois trop radicale, mais il est un fait que le risque perçu fini toujours par affecter la réalité, qui elle en retour a des répercussions en boucle sur la perception elle-même et se traduit in fine par le cout élevé du financement. Il faut arriver à briser ce cercle vicieux en faisant en sorte que l’expérience des acteurs économiques rd-congolais et étrangers soit sans cesse meilleure. Importance de se souvenir que toutes les banques ne sont pas toujours les meilleures ou les seuls partenaires financiers pour les projets miniers. Certaines banques ont un ancrage séculaire dans l’industrie, ce qui les prépare particulièrement mieux que les autres à prendre des risques et à suivre les projets qui ont réellement les meilleures probabilités de succès. Mais ils apporteront leur secours en échange d’un retour sur investissement largement plus élevé que la moyenne et avec l’exigence d’une stratégie de sortie particulièrement liquide pour maximiser leurs bénéfices. Standard Bank tient à l’essor de ce géant africain et croit à sa croissance économique.
c
inardo kivuila